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Melon : l’interprofession sur les rails

Le séminaire annuel de la section nationale melon a permis de définir les fondamentaux de l’interprofession de première mise en marché.

Le séminaire annuel de la section nationale melon était placé cette année sous le thème de l’interprofession. Le projet a démarré fin 2004, le principe d’une interprofession melon validé début 2005 mais la progression du dossier a été freinée par les turbulences qui ont secoué Interfel l’an dernier. Le projet semble néanmoins bien avancé.

Lors du séminaire, les représentants des OP et de production indépendante ont validé les fondamentaux de l’interprofession de première mise en marché.

Dans son fonctionnement, l’interprofession réunira la production et les opérateurs de première mise en marché. Sont définis par opérateurs de première mise en marché, ceux qui normalisent et commercialisent le melon. Ce sont donc les expéditeurs, les producteurs vendeurs, les coopératives, les Sica, etc.

Réunion des producteurs et opérateurs

Producteurs et opérateurs de première mise en marché seront réunis au sein de trois commissions régionales (BGSO/BRM/Val-de-Loire) interprofessionnelles, émanations des sections régionales melon. Chacune d’elle décidera du nombre de ses membres. Leurs représentants (quatre membres par bassin/deux par collèges) siégeront au sein de la commission interprofessionnelle nationale. La question de la présidence (deux co-présidents ou un président et président délégué) reste en suspens. Elle sera hébergée par le BGSO et animée (sur le plan administratif) par la section nationale dont elle sera un prolongement.

Des missions élargies pour la commission nationale

Les missions de cette commission nationale ont été voulues “très larges”. Elle définira les orientations et les actions en faveur du melon ; définira les budgets prévisionnels et le montant des cotisations annuelles ; étudiera les propositions des prestataires de service ; suivra les opérations et veillera au respect des décisions ; validera les programmes de communication. A ce sujet, il est à souligner que la section nationale et les producteurs indépendants ont financé l’an dernier, en partenariat avec l’Onifhor, une série de spots radio destinés à relancer le marché.

Pour 2006, l’interprofession a défini les axes menant à sa concrétisation. Dans un premier temps une demande de mise en place d’un accord interprofessionnel CVO a été déposée à l’Interfel. “L’accord est en instruction, a précisé Rémy Leprette. Un courrier a été adressé à l’ensemble des familles d’Interfel et les discussions sont engagées avec l’Aneefel.”

Pour son financement, l’interprofession melon a retenu le principe d’une CVO. Elle sera “volontaire” pour les opérateurs de première mise en marché qui participent déjà à la commission, puis étendue par arrêté ministériel et donc rendue “obligatoire” à l’ensemble des opérateurs.

“L’objectif est de faire cotiser sur les 300 000 t produites en France”, a souligné Bernard Borredon, président de la section nationale. La question des melons achetés ou produits à l’étranger sera débattue ultérieurement.

Enfin, le séminaire a été mis à profit pour décider du cadre de fonctionnement de la commission et des actions (communication interne et externe/aspects techniques) à réaliser cette année.

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