Retour de Salon
Medfel, la salade, les pesticides et la fusion des régions
La 8e édition de Medfel aura été un succès, malgré le contexte de concurrence exacerbée. Retour sur les événements marquants du Salon.
Medfel a attiré 6 200 visiteurs (5 800 en 2015), soit + 6 % de fréquentation le premier jour, + 8 % le deuxième jour, une journée stable le dernier jour. Le nombre d'exposants, 246, est stable : les nouveaux exposants compensent les entreprises qui ne reviennent pas, ce qui freine le Salon dans son développement.
Medfel, un Salon concurrencéLes chiffres de Medfel sont très satisfaisants étant donné la concurrence à laquelle le Salon fait face : l'Alimentaria de Barcelone (25-28 avril 2016), qui a lieu habituellement en mars, le nouveau Mac Fruit Attraction au Caire (4-7 mai), le Siam à Meknès (26 avril-1er mai). « Les organisateurs de l'Alimentaria ont aussi invité des acheteurs internationaux pour des rendez-vous BtoB, précise Chantal Passat (Sud de France). La grande question : qui aura les acheteurs les plus importants ? » Parmi les acheteurs venant à Medfel, une centaine a été invitée par Sud de France. Le Salon veut « grandir encore un peu pour attirer d'autres acheteurs ». Quant au Siam, dont la date a été fixée au dernier moment, c'est un Salon institutionnel et les entreprises marocaines ont l'obligation d'y être. « Mais ça peut se travailler politiquement », estiment les organisateurs de Medfel.
Inauguration de Medfel : les élus pour le maintien à PerpignanUn large soutien politique à Medfel a pu être constaté, malgré l'absence de Stéphane Le Foll et de Carole Delga. Lors de l'inauguration, avec entre autres les élus de la région LRMP, du département et de la ville, tous ont plaidé pour le maintien de Medfel à Perpignan, en rappelant le poids de l'agriculture et de l'agroalimentaire dans la région, carrefour du commerce f&l méditerranéen. Pour Vincent Labarthe, vice-président de la grande région LRMP, « ce Salon souhaite être conforté à Perpignan ». Hermeline Malherbe, présidente du Conseil départemental des Pyrénées-Orientales, a déclaré : « Medfel à Perpignan, cela a du sens et cela crée du sens. Medfel est un Salon qui a toujours progressé ».
La salade, produit à l'honneurLa salade était le produit à l'honneur pour cette 8e édition, avec un espace réservé (cf. photo), de nombreux opérateurs exposants (vingt-neuf) et des dégustations de salades dans les allées du Salon. Deux conférences le 26 avril lui ont fait la part belle. La première portait sur l'étude consommateurs du CTIFL, que fld vous avait présentée en avant-première (cf. fld magazine d'avril 2016), la deuxième sur les perspectives d'avenir après la pire crise que le secteur a vécu cet hiver (lire ci-dessous).
Conférence salade (1) : une saison catastrophiqueHiver le plus chaud depuis 1900, un marché surapprovisionné, peu d'export... Résultat : quarante-sept jours de crise conjoncturelle dès novembre (contre trois la campagne précédente) et des prix qui ont rarement atteint la moyenne quinquennale (sauf en fin de campagne mi-mars). La batavia s'est vendue à 0,40 € la tête contre 0,50 € la campagne précédente (prix moyens pondérés, logés départ, d'octobre à mars). La lollo rossa, produit phare à l'export, est même descendu à 0,34 € (contre 0,63 €). « Avec un coût de revient à 0,42 €, la salade s'est vendue à perte », souligne Eric Testud (coprésident du groupe salade de l'Association des légumes d'hiver).
Conférence salade (2) : la demande n'est pas élastiqueSelon Kantar Worldpanel, la consommation en frais est restée stable en volume mais en recul en valeur (- 5,3 %), en lien avec la baisse du prix moyen et ceci sur toutes les origines. La demande n'est pas élastique en salade donc le distributeur ne peut pas jouer sur les prix ou les mises en avant pour gérer le marché.
Conférence salade (3) : miser sur l'origine France, la structuration et l'innovation« Le secteur salade n'est pas le plus organisé, souligne Eric Testud. Il faudrait rassembler la production. Et communiquer. » Les producteurs demandent aux semenciers des variétés plus « rustiques pour passer les faux hivers » mais aussi un produit qui reste plus frais en rayon. Il faut aussi s'adapter aux nouveaux clients comme les familles monoparentales : « Les salades de 450 g, c'est dépassé, visons des formats plus petits ! », martèle Eric Testud. Enfin, il faut mettre en avant l'origine France sur les produits phares ou de diversification. Et sur la IVe gamme, la réglementation européenne stipule qu'en cas de différentes origines dans le même sachet, la mention de l'origine disparaît. « Pourquoi ne pas imaginer un étiquetage “Origine France essentiellement” ? », propose Eric Testud.
Conférence salade (4) : quid de la prochaine campagne ?« Les plannings pour l'an prochain ne sont pas faits. Il y aura moins de production, c'est sûr, car nous avons traversé une grosse crise. Mais restons optimistes et continuons à nous concerter », explique Eric Testud.
Conférence salade (5) : la typologiedes metteurs en marché évolue Selon Frédéric Chiron du RNM, le secteur salade observe une modification de la typologie des metteurs en marché avec une augmentation du producteur-expéditeur et une apparition des petits producteurs (souvent des préretraités). « Si le producteur va vers l'expédition, c'est pour se regrouper et essayer de récupérer la plus-value qu'ils ont perdue depuis dix ans », analyse-t-il.
UNCGFL et les marchés de gros font stand communUne première pour l'UNCGFL et la FMGF qui exposaient sous stand commun à Medfel, accompagnés des marchés de gros de Toulouse, Montpellier et Perpignan. Un objectif : jouer la carte de la proximité et de la qualité, et « faire savoir le savoir-faire des grossistes ». « Les marchés de gros sont les centrales d'achats des commerces de proximité, estime Jean-Jacques Bolzan, président de la FMGF. Nous devons travailler en osmose avec les grossistes et voir comment nous, politiques, on peut aider à dynamiser. » Dominique Monloup, vice-président du collège Carreau à l'UNCGFL, confirme : « On va essayer de travailler conjointement, c'est relativement nouveau mais nécessaire pour la filière. D'où le stand commun. »
Une volonté de développer FeL PartenariatL'UNCGFL et la FMGF ont montré leur volonté de développer FeL Partenariat, en encourageant notamment les grossistes à y adhérer. La démarche était bien mise en avant sur le stand commun. FeL Partenariat regroupe 112 entreprises pour les grossistes avec l'adhésion récente de Vivalya (cf. fld hebdo du 23 mars) et « Creno fait plus qu'y réfléchir », selon Dominique Monloup (UNCGFL).
Avec la fusion des régions, la marque Sud de France s'élargitMedfel est le premier exemple de la collaboration entre les régions Languedoc-Roussillon et Midi-Pyrénées avec, par exemple, BC Fruits, entreprise de Midi-Pyrénées, qui a exposé sous Sud de France. 80 % des f&l du Languedoc-Roussillon sont Sud de France et au 1er juillet les entreprises de Midi-Pyrénées pourront demander le logo Sud de France pour l'utilisation de la marque. Pour les f&l, les contrats avec la GMS étant déjà bouclés, la gamme s'élargira en septembre, avec les négociations commerciales, pour une arrivée dans les assiettes des consommateurs en 2017.
BC Fruits, exposant Sud de FranceCapel et Boyer exposaient pour la première fois sous la bannière Sud de France en tant que nouvel opérateur prunes, BC Fruits (cf. fld hebdo du 10 février). Les deux entreprises ont rapproché leurs services commercial, technique et d'agréage pour vendre leur production en prunes. A terme, une marque BC Fruits verra le jour, ainsi qu'une station d'agréage dans la région de Moissac (sous deux-trois ans) dédiée à la prune et pourquoi pas un système qualité. Le kiwi est en projet (car possibilité d'utiliser les mêmes calibreuses). Les entreprises représentent un potentiel de 6 000-6 500 t de prunes (moitié européennes, moitié américano-japonaises), destinées à la GMS (50 à 60 % environ), aux grossistes français (10 %) et à l'export (30 à 40 %). Enfin, José Barth, directeur commercial de Capel, et Jean-Pierre Pizzutto, commercial chez Boyer, précisent que « Bernard Chauffaille de Sofruitex va travailler en partenariat avec BC Fruits pour cette saison ».
Le SAAM Avignon validé Le Salon de l'agriculture et de l'agroalimentaire de Méditerranée aura lieu du 6 au 8 décembre au Parc des Expositions d'Avignon (Vaucluse). Cela a été acté lors de la réunion du 26 avril avec le président André Bernard, le directeur général Pascal Lenne, les conseils régional et départemental, la Communauté de communes d'Avignon et la mairie d'Avignon, ainsi que la Chambre d'agriculture de Vaucluse qui porte le projet.
Medfel Tech : bis repetita Medfel Tech a été conforté pour sa deuxième édition avec une quarantaine d'entreprises exposantes. Un peu frileux pour la première édition en 2015, les équipementiers ont bien joué le jeu cette année en exposant leurs machines plutôt que des posters.
Le bio à l'honneur Près de cinquante entreprises bio ont exposé cette année.
Des ports bien présents Dunkerque Port, le port de Barcelone, le port de Nantes Saint-Nazaire, le port de Sète, le Syndicat mixte MP2, Tanger Med Port Authority…, Medfel aura été marqué par une forte présence exposante des ports.
La raison ? Le transport f&l méditerranéen se fait surtout par camion. Les organismes voulaient montrer les possibilités du transport maritime.
Sud de France en force Vingt-neuf entreprises ont exposé sous la bannière Sud de France (vingt-cinq en 2015).
JMF en Espagne Le bureau de vente f&l JMF Partenariat vient d'ouvrir une agence à Barcelone, sur Mercabarna. L'entreprise est déjà implantée à Perpignan (siège social), à Bapaume (Pas-de-Calais), à Roulers en Belgique et à Murcie en Espagne.
Fidèle de Medfel, Alterbio présentait sa filière Pérou, bio bien entendu, lancée en début d'année : mangue Kent (disponible de décembre à mars), avocat Hass (de mai à septembre) et gingembre (toute l'année), envoyés en Europe par bateau. Alterbio met aussi l'accent sur sweety bonita, sa patate douce bio produite en Andalousie sur l'exploitation Finca La Luna et lancée il y a six mois (cf. fld magazine du 11 novembre 2015). « Avec 6 000-7 000 t, nous sommes le plus gros producteur bio européen, revendique Emmanuel Eichner, directeur adjoint. Nous avons marketé sweety bonita parce qu'elle est qualitativement supérieure et nous mettons en avant son origine Espagne car la patate douce est surtout un produit d'importation. »
Pêches et abricots : miser sur les Vergers écoresponsablesL'AOP Pêches et Abricots travaille ses relations avec les enseignes pour le basculement d'origine se fasse aussi bien que l'année dernière. Sur les Vergers écoresponsables, « ça répond bien ». L'AOP veut pousser la démarche en axant en plus sur l'origine France, côté que l'ANPP n'a, elle, pas forcément travaillé. Enfin, on note une augmentation des producteurs-expéditeurs.
ARC, partenaire de la banane françaiseARC, partenaire de la banane française ARC, entreprise spécialisée dans les botteleuses et les ficeleuses (3 M€ de chiffre d'affaires dont la moitié à l'export) exposait pour la deuxième fois à Medfel Tech. L'accent était mis sur la machine Kwik Line (distributeur d'étiquettes), avec ses versions semi-automatique et automatique. « Il y a une attente de moins d'emballage mais une volonté de communiquer, d'où une machine pour attacher l'étiquette via une ficelle au produit », explique Eric Lechevalier, directeur. Enfin, l'équipementier affichait son partenariat avec la banane française. « Fin 2014, l'UGPBAN nous a contactés car nous avions la technologie de “scotchage”. »
Bon démarrage de saison pour l'ail frais de La Tour en ProvenceOutre les pommes et les poires, la Tour en Provence commercialise de l'ail frais de Provence (mi-avril-début juillet), ce qui lui assure une activité toute l'année. 160 à 200 t par an issues de neuf producteurs sont conditionnées et expédiées vers des grossistes français spécialistes et un peu à l'export (Suisse, Allemagne). « Et on essaye de développer les centrales d'achats. Cette année on va essayer de référencer le plateau ail frais coupé, précise David Verdier, gérant. Sur un marché compliqué, nous sommes une niche et on a trouvé notre créneau, il n'y a pas d'objectif d'augmenter les volumes. Cette campagne se présente mieux que la dernière : nos clients dans l'ensemble ont joué le jeu et arrêté l'Egypte quand on a commencé. »
Conférence pesticide (1) : les ONG, petites joueusesÇa n'aura été une surprise pour personne : aucune des ONG contactées pour participer au débat de clôture sur les pesticides – et elles ont toutes été invitées – n'a acceptée de venir. La raison ? Le public de Medfel n'est pas leur cible stratégique de communication. Mais comme on le sait, « les absents ont toujours tort ».
Conférence pesticide (2) : de l'importance du dialogueLa conférence a fait intervenir Louis Orenga (Interfel), Daniel Sauvaitre (ANPP), Stéphane Dislaire (UIPP) et Delphine Borne (Familles de France). Cette dernière précise que son association de consommateurs fait partie du comité consommateurs d'Interfel. « C'est très important de partager ce genre d'informations, souligne-t-elle. Et selon les études, les associations de consommateurs sont classées troisième dans la priorité de confiance des consommateurs (après les médecins et les proches). On a donc un rôle à jouer. Car la perception du risque par le consommateur n'a rien à voir avec la réalité du risque. » Et selon une étude de l'UIPP, deux tiers des riverains à proximité d'une ferme déclarent avoir des « relations tout à fait bonnes ». « Le dialogue est nécessaire », insiste Stéphane Dislaire.
Produits régionaux sous Siqo à l'honneur « La fusion des régions est déjà une réalité sur le terrain. En Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées, nous avons seize f&l sous signes de qualité », se réjouit Michel Pratx, président du Syndicat de défense de l'Abricot rouge du Roussillon.
Artichaut du Roussillon : une saison valorisée L'IGP obtenue en juillet 2015, l'artichaut du Roussillon a vécu sa première campagne (1er mars-fin mai). « La GMS a bien répondu, on a pu faire valoir une surcote », précise Ludovic Combacal, président du syndicat Sydquar. Sur les 5 000-7 000 t de production, le potentiel sous IGP est de 3 500 t (500 ha éligibles).
300 t l'ont été cette saison. Objectif pour les prochaines années : développer les volumes pour approcher le potentiel.
Ail violet de Cadours : maîtriser les volumes L'ail violet de Cadours a obtenu son AOC fin 2015 et vise l'AOP. Avec une cinquantaine de producteurs, le potentiel est de 550 t. Objectif : « Ne plus avoir le souci de la concurrence espagnole et chinoise en trouvant notre place. Pas de volonté d'augmenter les surfaces dans un premier temps, mais d'abord les maîtriser pour maîtriser le prix », selon Fabrice Furlan, vice-président du Syndicat ail violet de Cadours.
Abricot du Roussillon : de l'AOC à l'AOP L'abricot rouge du Roussillon a obtenu son AOP le 3 février 2016 après son AOC fin 2014 (cf. fld magazine du 13 mai 2015). Le potentiel sous AOP est de 6 000-7 000 t avec un objectif à trois ans de 2 0002 500 t (uniquement pour le frais). Autre objectif : le valoriser aussi en transformé.
600 t pourraient être obtenues cette année. Cinq operateurs et soixante producteurs (objectif cent) sont concernés.
de réflexion Pour Daniel Sauvaitre, « contre les émissions à charge, on ne peut pas être dans la réaction. Mais on peut être plus proactifs avec des actions comme les vergers ouverts ou une chaîne YouTube ». Le président de l'ANPP s'interroge aussi sur la possibilité de créer un événement « les assises de la protection des plantes, avec tout le monde ».
Un musée pour l'avocatFrutas Montosa exposait pour la première fois à Medfel avec un stand original construit comme un musée et qui a eu beaucoup de succès. Habituée des grands Salons, l'entreprise espagnole basée à Malaga souhaitait conforter sa marque et faire connaître ses produits premium affinés (35 000 t d'avocats, 8 500 t de mangues) et surtout de IVe gamme (guacamole et sauce à la mangue), fabriqués avec les fruits de deuxième catégorie. Frutas Montosa a un chiffre d'affaires de 70 M€. Elle vend aux GMS et grossistes d'Europe et de pays tiers. Elle est notamment le fournisseur exclusif du distributeur Mercadona en IVe gamme.
Une première pour BarnierL'importateur-exportateur d'exotiques Barnier a fait ses débuts en tant qu'exposant. Objectif : le contact avec des acheteurs. Le bilan semble positif. Le représentant exclusif de la marque Antana réalise un chiffre d'affaires de 11,5 M€ en fruits exotiques. Il se lance depuis octobre-novembre dans les sauces pimentées (mélanges de piments d'Amazonie) avec un premier conteneur. Un deuxième conteneur devrait arriver sous peu.
Anecoop : les nectarines très affectées par le gel de mi-févrierAnecoop a présenté la papaye Formosa de Malaga sous marque Bouquet exotic testée depuis début janvier. Les volumes passeraient de deux-trois palettes/semaine cet hiver, à dix-douze pour juin. Ce produit est encore peu connu en France. Autre fruit à développer auprès des consommateurs : le kaki, car le verger, une fois adulte, aura un potentiel de 600 000 t. Anecoop rapporte une bonne année en agrumes avec des prix producteurs très satisfaisants après trois saisons catastrophiques. Les prix ont compensé les déficits de volume en citron Fino. Le verna est en cours, avec un déficit (de 60-70 %) et des calibres gros donc peu adaptés au marché français. Le potentiel est en hausse en paraguayos mais Anecoop sera en déficit en nectarines (de 15-20 %), affectées par le gel de mi-février. C'est l'abricot qui a le plus souffert du climat atypique, les prévisions sont compliquées. Julia Commandeur
Déjà un bilan positif pour le Pif de Dunkerque Yvan Gomel, responsable du département Développement commercial de Dunkerque Port, tire un bilan très positif du poste d'inspection frontalier (Pif) de Dunkerque, inauguré il y a six mois (cf. fld hebdo du 14 octobre 2015). « On note le retour des fruits sensibles à contrôle phyto, comme les agrumes (block spot) ou les mangues (mouche des fruits).
Et le travail est vraiment fait. »
Dunkerque Port à Moscou Dunkerque Port sera au World Food Moscow sous le stand Interfel (12-15 septembre).
Le marché de gros de Perpignan pour bientôt Selon Gilles Foxonet, président du marché de gros de Perpignan, les travaux (5,3 M€) sont en cours et la livraison est attendue pour fin juin. « C'est une nouvelle structure pour pérenniser et développer le marché, qu'il ait sa place dans le Grand Saint-Charles. »
Teranéo et La Tour se rapprochent Les coopératives Teranéo et La Tour ont annoncé la création d'Ogaïa, bureau de vente commun dans les Pyrénées-Orientales. Objectifs : renforcer l'offre commerciale et mieux accompagner les clients dans leurs démarches qualité, de segmentation... Ogaïa commercialisera 35 000 t de f&l.