Mc Do remonte la filière
Rencontre entre les franchisés de Mc Do et les professionnels qui contribuent à l’élaboration des “Fruits à croquer”.
Mercredi dernier, Mc Donald’s et son partenaire de 20 ans en IVe gamme Crudi–Geest, ont organisé une journée “pommes” à l’intention des patrons restaurateurs franchisés Mc Do, afin de leur faire prendre toute la mesure des stades de culture et d’élaboration des pommes contenues dans le fameux sachet “Les fruits à croquer”.
Pour mémoire, rappellons que ce snack de 80g, constitué à 75 % de quartiers de Royal Gala ou de Cripps Pink, et à 25 % de grains de raisins rouges ou roses apyrènes (importés d’Espagne), appartient à une nouvelle famille de produits lancée au printemps parmi lesquels des solutions repas salades, des yaourts aux fruits.. Au menu de cette journée de visite transversale : vergers, coopérative et station de conditionnement Cofruitd’Oc près de Montpellier, puis unité de transformation des fruits chez Crudi à Toreilles près de Perpignan. L’occasion pour tous les “Macdonaldistes” présents de questionner les professionnels, et de collecter nombre d’informations à répercuter à leurs convives. Ainsi a-t-on pu parler d’agriculture intégrée, de certification, de traçabilité, d’hygiène et de sécurité alimentaire.
2 millions de sachets vendus
Eric Gravier, Vice-Président de Mc Donald France, a tenu à saluer la réussite exemplaire de cette “histoire à l’américaine” qui porte aujourd’hui ses fruits : 4 millions de sachets vendus en Europe depuis janvier et 2 millions en France.
“Il faut aller dans les vergers pour comprendre, a-t-il poursuivi. En France, on oppose souvent qualité et quantité, mais 80 % des matières premières qui composent nos produits sont français, nous nous efforçons d’accompagner le monde agricole, de les interroger sur ce qui est raisonnable d’obtenir et sur les moyens d’y arriver.”
De son côté, le représentant de la coopérative Cofruitd’Oc Didier Crabos s’est montré “bien content que pour une fois, Mc Do vienne nous rencontrer”, se déclarant satisfait de ce partenariat qui les a fait évoluer dans leurs démarches de qualité. “Ce ne sont pas toujours les gros qui mangent les petits mais plutôt les rapides qui mangent les lents.”