Aller au contenu principal

Restauration
Matériels et formation, les deux grands besoins pour les cantines

La Fondation Nicolas Hulot demande 1 Md€ à l’État pour soutenir la transition écologique de la restauration collective. Mais pour quels investissements ?

À l’occasion des Etats généraux de la restauration collective organisés par la Mairie de Paris le 18 juin, 600 cantines parisiennes ont rejoint la démarche “Mon Restau responsable”.
© Fondation Nicolas Hulot

La demande de la Fondation Nicolas Hulot (FNH) à l’État de débloquer 1 Md€ sur trois ans pour que la restauration collective puisse atteindre les objectifs fixés par la loi EGalim a suscité un certain buzz. Ce chiffre s’est fondé sur une étude menée par FNH et le réseau Restau’Co. Elle s’est penchée sur les besoins d’investissement de la restauration collective pour atteindre ces fameux objectifs (50 % de produits durables dont 20 % en bio pour 2022).

Premier enseignement : une grande majorité des cantines (78 %) considèrent qu’ils n’arriveront pas à remplir ces obligations à date. Ce qui interpelle la FNH, c’est qu’il s’agit d’établissements déjà engagés dans la transition écologique : produits bios présents à 16 % dans les repas, menu végétarien une fois par semaine pour 39 % d’entre eux. 18 % des structures interrogées ont réussi à les atteindre au bout de six ans. L’étude chiffre à 99 centimes d'euros par repas (16 % du coût complet moyen), les investissements nécessaires. Dans le détail, 95,2 centimes d’euro seraient dédiés aux frais relatifs aux matériels (légumerie par exemple), à la formation (valorisation des légumes bruts et de saison) et la réorganisation (valorisation des bio déchets…). D’autre part, 2,7 centimes seraient investis dans la structuration de filières locales durables. Enfin, 0,7 centime irait aux campagnes de sensibilisation des convives. Ces investissements ne seraient pas en vain : la majorité des structures (87 %) considèrent qu’ils engendreraient des économies significatives qui, pour 80 % d’entre elles, seraient réinjectées dans l’achat de produits bio ou de qualité.

Ajouter près de 1 € supplémentaire au prix d’un repas aurait un effet dévastateur pour les utilisateurs de la restauration collective. D’où cette demande de la FNH. En tout cas, la dynamique est largement lancée aujourd’hui. Le 18 juin, treize Caisses des écoles de Paris, représentant 600 cantines, ont rejoint la démarche “Mon restau responsable” de la FNH et de Restau’Co. Elle regroupe désormais plus d’un millier de restaurants collectifs en France.

L’étude chiffre à 0,99 € par repas les investissements des cantines pour “coller” à la loi EGalim

Les plus lus

Producteur de myrtilles et ingénieur de l'INRAE préparent  préparent un lâcher de Ganapsis kimorum pour lutter contre Drosophila suzukii à Saint-Julien-du-Gua en Ardèche.
Ardèche : lutte biologique contre Drosophila Suzukii sur myrtilles sauvages

En Ardèche, début juillet, un lâcher de Ganapsis kimorum, ennemi naturel de Drosophila suzukii, a eu lieu sur myrtilliers.…

annie genevard ministre de l'ag(riculture en visite officielle en PACA
Plan de souveraineté de la filière fruits et légumes : 8 millions d’euros pour la rénovation des vergers

Le dispositif couvre les campagnes 2025-2026 et 2026-2027. La campagne de dépôt des demandes d’aide est ouverte jusqu’au 8…

Une bineuse équipée de moulinets TILT Rotovert, permettant de désherber le rang lors du binage, sur un champ. Devant, le drapeau de l'Unilet
Parsada pour les légumes d’industrie : quelles avancées après un an ?

Un voyage de presse organisée dans les Hauts-de-France par Unilet a été l’occasion pour les opérateurs de la filière des…

animations le long du tour de france par la banane de guadeloupe et de martinique. ambiance carnaval
Banane : « Avant le Tour de France, impossible de passer une mise en avant en été »

La Banane de Guadeloupe et de Martinique fête ses 7 ans sur le Tour de France. Un partenariat coûteux mais rentable, si l’on…

<em class="placeholder">L’Aprel travaille sur deux approches contre les pucerons : des produits de biocontrôle et des auxiliaires de culture.</em>
Biocontrôle en fraises : actionner les leviers contre les pucerons

Avec le non-renouvellement du spirotétramat, pour la culture de fraises, difficile de lutter contre les pucerons. Mais de…

<em class="placeholder">Tomasz Spizewski, vice-président de l&#039;Association polonaise des producteurs d&#039;asperges, également chercheur à l&#039;Université des sciences de la vie de Poznań.</em>
L’asperge passe du blanc au vert en Pologne

Que ce soit au niveau de la production ou de la consommation d’asperges, les Polonais délaissent de plus en plus les asperges…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 96€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site filière Fruits & Légumes
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière fruits & légumes
Consultez les revues Réussir Fruits & Légumes et FLD au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière fruits & légumes