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Sud-Est
Marchés de Provence : loin des clichés, des réalités

Fort de ses 440 adhérents, le Syndicat des commerçants des marchés de Provence Vaucluse et limitrophe (SCMPVL) entend bien donner de la voix.

La situation des marchés de Provence est bien moins idyllique que dans la chanson. Deux ans après les élections municipales, Dominique Damiano a dressé un premier bilan au cours de l’assemblée générale du SCMPVL qui s’est tenue le 27 janvier à Sorgues (Vaucluse) : « Désormais, nous pouvons clairement distinguer ceux qui feront pour le mieux de ceux qui ne feront rien mais aussi les communes dont l’incompétence des élus ne mènera qu’au désastre voire au chaos. Sans compter au niveau national avec les lois scélérates qui pleuvent à verse : le rapport Attali, la LME, le statut d’auto-entrepreneur, l’ouverture des commerces le dimanche, les pseudos soldes permanentes, le débat sur l’identité nationale qui pourrit les relations entre les individus sur nos marchés qui demeurent des lieux partagés (.) Oui, toujours autant de mesures qui favorisent largement l’industrie agroalimentaire et la distribution industrielle. »
En 2009 le Syndicat est intervenu à plusieurs reprises auprès de différentes municipalités. Un des problèmes récurrents reste l’aménagement des centres-villes souvent au détriment des marchés forains. Le cas le plus urticant est celui de Cavaillon, dont une partie du marché a été déplacée. « Nous savons bien qu’un marché déplacé de son emplacement historique ne retrouve jamais la même envergure », a déclaré Van Vu Dinh, secrétaire général du Syndicat des commerçants des marchés.
Pour sa part Monique Rubin, présidente nationale de cette fédération, s’est félicitée du travail de la commission Charrié et de celui de Bernard Reynès dans le cadre de son programme de redynamisation des centres-villes. En revanche, ses propos ont été très vifs à l’encontre du statut d’auto-entrepreneur : « Ce statut met à mal celui de commerçant non sédentaire. Nous y sommes opposés depuis le début. Nous ne sommes pas opposés à la facilité de création d’entreprise mais opposés au caractère inégalitaire de ce statut par rapport à celui de chef d’entreprise assujetti à des charges. C’est une forme de légalisation du travail au noir. »

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