Maraîchage : optimiser l’implantation des couverts végétaux
La pratique des couverts végétaux en cultures maraîchères apporte de nombreux bénéfices. Délicate à maîtriser, elle fait l’objet de nombreux travaux d’expérimentation, comme ceux de l’Acpel en Charente-Maritime.

Les couverts végétaux, répandus en grandes cultures, le sont encore peu en maraîchage. « Cette technique semble plus difficile à mettre en œuvre en maraîchage en raison d’une succession de cultures et d’espèces cultivées plus sensibles à la compétition », constate Samuel Ménard, chargé de projet AB à l’Acpel, station d’expérimentation légumière en Charente-Maritime. Les couverts suscitent néanmoins l’attention de nombreux producteurs, qui voient en eux un moyen d’enrichir le sol en matière organique, de limiter le développement des adventices, de moins travailler le sol, de le protéger contre l’érosion, de capter l’azote… Le positionnement du couvert par rapport à la culture est déterminant. Il peut ainsi être implanté après la récolte, avant la récolte directement dans la culture, ou encore avant l’implantation de la culture.