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Belgique
Malines investit dans la logistique

La criée, implantée au Nord de Bruxelles, double sa superficie et devrait engager la modernisation de sa logistique et faveur de “transports plus doux”.

On ne développe pas une politique volontariste en faveur du développement durable en adoptant un nouveau logo comme “Responsibly Fresh” sans revoir sa logistique. A Malines, on s’y prépare. La plus importante des criées de Belgique est en train de doubler quasiment sa superficie initiale, passant de 50 à 105 ha de locaux au service de la criée et de l’ensemble des opérateurs concernés par les fruits et légumes (emballages, stockage, conditionnement…).
Le dossier est travaillé de concert entre le gouvernement provincial d’Anvers et les responsables de la criée dans une sorte de « partenariat public-privé ». « La viabilisation des cinquante-cinq nouveaux hectares devrait être achevée d’ici la fin de l’année et les premières implantations devraient être opérationnelles d’ici fin 2013 », estime Luc Peeters, directeur des relations extérieures de la criée et responsable du dossier. « On n’espère pas saturer les 55 ha en 2014, car nous sommes arrivés au terme de nos possibilités d’extension », ajoute-t-il avec un brin d’humour très flamand.

Des transports plus silencieux
C’est la réponse de cette criée, implantée entre Bruxelles et Anvers, et qui doit faire face de plus en plus au terrible engorgement du réseau routier. Malines prévoit ainsi l’implantation de “coffres de nuit” qui permettront aux camions de venir charger et de distribuer la marchandise en heures creuses. Malines veut en outre donner la priorité aux véhicules de transport plus légers et plus silencieux roulant au gaz naturel, une contrepartie obligatoire aux livraisons de nuit. Selon Luc Peeters, le système a été initié par le groupe DHL qui possède quarante à quarante-cinq camionnettes opérant des boucles de livraison de 30 à 35 km à partir du port d’Anvers. La criée de Malines s’étend actuellement sur une superficie de 50 ha dont 27 ha couverts. Sur les six dernières années, son chiffre d’affaires a atteint les 205 millions d’euros. Les deux derniers exercices ont été totalement atypiques : 235 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2010 et 180 millions en 2011. Une chute qu’explique la crise E. Coli de 2011.
Malines emploie 220 à 225 personnes et regroupe 850 producteurs dans un rayon de 150 km (ils étaient 3200 en 2006). Elle a produit 272 000 t de fruits et légumes en 2011 sous quelque 150 références différentes. 80 à 85 % du chiffre d’affaires sont générés par les légumes sous serre, le reste par la production plein air. Les tomates représentent 40 % de ce chiffre d’affaires.

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