Magda optimise sa ligne d'emballage de produit
Le spécialiste du champignon surgelé Magda a fait appel à Ishida pour s'équiper d'une nouvelle peseuse associative multi-produits.





Magda SAS (ex-Gyma) est le premier opérateur français en champignons sylvestres surgelés avec plus de 6 500 t/an. Son usine de Pierrelatte (Drôme), disposant de 23 000 m3 en froid négatif, concentre les activités de réception, de conditionnement et d'expédition des produits. Les champignons sont vendus sous la marque en RHF (52 % de l'activité), en GMS (40 %) et à l'export (8 %). Assurer 8 millions d'UVC par an demande un équipement performant. Patrick Chalamet, directeur de l'usine, le confirme : « Dès la création de l'entreprise en 1993, nous avons acheté une peseuse pondérale puis, en 1996, une peseuse multi-produits. En 2006, dans le cadre de notre expansion, nous nous sommes équipés d'une peseuse Ishida. Pour remplacer le matériel acquis en 1996, et après avoir testé l'offre des concurrents, nous avons une nouvelle fois porté notre choix sur Ishida. »
Le matériel choisi est une peseuse 24 têtes de la série R de Ishida (CCW-R-224B-4S-30-WP). Les champignons, apportés directement depuis la zone de stockage à - 25 °C en conteneurs carton de 200 kg, sont placés dans un retourneur. Celui-ci permet de basculer le contenu sur quatre tables de dispersion. Les bennes de ravitaillement de la peseuse sont approvisionnées grâce à un procédé de régulation automatique de l'alimentation (AFD) développé par Ishida qui optimise les vibrations du système d'alimentation et évite les irrégularités du flux. Dans le cas d'assemblage de type champignons-oignons-herbes aromatiques, chaque table de dispersion peut être affectée à un produit. « Il existe différentes approches pour assurer le mélange de produits, souligne Patrick Chalamet. Nous avons décidé de diviser la peseuse en quatre zones traitant chacune un produit. L'hétérogénéité des produits et leur cherté réclament une attention particulière, surtout de la précision dans le grammage. Nous sommes donc très proches de la cible définie par le cahier des charges : cela permet de réduire les déchets occasionnés par un sous-ou sur-grammage. »
La force de calcul de la machine est cinq fois plus rapide à celle rencontrée dans d'autres technologies. Par conséquent, la peseuse est à même de contre-vérifier chaque pesée par décharge. Le surdosage peut être encore réduit de 0,5 %. « Les retours de la part des opérateurs dans l'usine ont souligné la facilité d'usage et de nettoyage de la machine. Cet achat entre dans le cadre d'un plan d'investissement qui doit aboutir à augmenter la productivité de la ligne d'environ 30 %. Après avoir amélioré la sécurité du produit avec la mise en place d'un nouveau système d'inspection par rayon X et le pesage, nous comptons investir en 2015 dans une nouvelle ensacheuse verticale », conclut Patrick Chalamet.