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Mâche : la belle nantaise n’en finit pas de sourire

L’ensemble de la filière mâche est plus que satisfaite des bons résultats de la campagne 2004/2005.

“La campagne 2004/2005 a été satisfaisante”, note tout sourire Olivier de Grandmaison, le président de la section régionale mâche. Autant dire que l’ensemble de la filière mâche est plus que satisfaite. Tout le monde espère ainsi bénéficier d’une année favorable pour consolider les fonds de trésorerie des exploitations. “La production a progressé en volumes, le marché français a ainsi gagné 14 à 15 % et ce, malgré les crises conjoncturelles habituelles”, ajoute-t-il. A l’exportation, Bernard Géry, PDG de Val Nantais, en charge du volet export à la section régionale, affiche une certaine satisfaction. “Nous avons profité d’un contexte salade particulier en Espagne. Même en Allemagne, notre marché le plus conséquent, devenu difficile (car les Allemands se sont mis à produire de la mâche), nos volumes ont progressé de 5 % et atteignent les 7 000 t, commente Bernard Géry. Quant à l’Angleterre et l’Irlande, nous sommes satisfaits, car c’est un marché très difficile à pénétrer, c’est en particulier sous la présentation IVe gamme que les évolutions ont été les plus marquantes (+ 40 %)”. Avec une progression de 45 % des ventes, l’Espagne et le Portugal enregistrent également de bons résultats.

Des barquettes stickées “Naturellement riche en oméga 3”

Alors, pour accompagner cette progression, la communication en faveur de la belle nantaise sera amplifiée. “Nous allons bientôt lancer les barquettes stickées “Naturellement riche en oméga 3”, nous venons juste d’obtenir l’accord des fraudes”, souligne Olivier de Grandmaison. Les étiquettes seront dès cette semaine mises à la disposition des opérateurs et ateliers de conditionnement, mais “nous n’utiliserons pas cette communication en Allemagne, car la politique de santé n’est pas identique dans chaque Lander, explique Bernard Géry. En revanche, nous sommes en train de travailler avec le CFCE pour développer cette communication sur les marchés anglais et espagnols”.

Le budget de communication a été revu à la hausse. De 700 000 E en 2004/05, la mâche bénéficiera d’un budget d’un million d’euros cette campagne. “Les cotisations sont désormais étalées sur l’année entière, explique Olivier de Grandmaison, et non plus sur la période allant du 1er septembre au 30 avril”. Et dès cette année, l’agence de communication propose trois nouvelles affiches : la mâche à l’enfant, l’autruche et le bowling. Le panier à salade de la précédente campagne ayant beaucoup plu, l’estafette revisitée des gendarmes sera cette année proposée à la grande distribution sous forme de box, très prochainement, afin de mettre en avant les barquettes de mâche, explique Patrick de Penanros de l’agence Nouvelle vague.

Seule inquiétude au tableau, l’augmentation du coût de production. “Le prix des matières plastiques est lié à celui du pétrole, or tout le monde sait que les intrants (emballages et films plastiques installés sur les cultures en hiver) sont en général à la charge des producteurs. Nous demandons ainsi une harmonisation des coûts de production”, insiste Olivier de Grandmaison en conclusion.

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