Italie
Macfrut confirme son orientation vers les marchés de l'Europe de l'Est
Macfrut reste le rendez-vous italien de référence pour les fruits et légumes. La forte présence de visiteurs d'Europe de l'Est prouve aussi son ancrage sur les marchés porteurs.
Les conférences portaient sur : situation de la IVe gamme en Italie, relation entre producteurs et opérateurs de l'aval...
Pour sa trentième édition, Macfrut, qui s'est tenu à Cesena en Emilie-Romagne la semaine dernière, a été un des plus réussis de l'avis de nombreux exposants. Le salon transalpin avait, il est vrai, mis l'accent sur les pays voisins de l'Europe de l'Est et cela avec succès, puisque les visiteurs de ces régions (Russie, Pologne mais aussi Bulgarie et Roumanie) étaient bien présents. Macfrut demeure néanmoins le rendez-vous de la filière italienne des fruits et légumes et la présence française est demeurée limitée. En fin de compte, le salon a été l'occasion pour les opérateurs italiens de faire le point sur certains dossiers de la filière : on pourra retenir ainsi le projet “Grenade” – un fruit qui a vraiment le vent en poupe ces temps-ci (cf. fld magazine à paraître le 9 octobre) – et celui concernant la relance de la production de noix dans la région de Romagne, deux projets soutenus par le CSO. Pareillement, le programme de conférences était, une fois de plus, riche : situation de la IVe gamme en Italie, relation entre producteurs et opérateurs de l'aval, projections sur l'avenir de la filière italienne post-Pac et après la réforme de l'OCM fruits et légumes. Macfrut a également été l'occasion pour des structures nouvellement installées de se mettre en avant. Ce fut le cas pour le nouveau consortium italien de la poire qui ne cachait pas ses volontés d'exportation ou encore celui du kiwi gold. Sur ce sujet, la veille de l'ouverture du salon, se tenait le Congrès mondial du kiwi, placé sous le double signe des prévisions de récolte et du PSA. Côté prévisions, l'ensemble de l'Europe devrait atteindre 582 000 t sur la campagne. Avec 402 900 t prévues, l'Italie garde le leadership, enregistrant une hausse de 7 %. L'Espagne progresserait de 4 % (13 000 t). En revanche, la France serait en recul de 13 % (55 000 t) et la Grèce chuterait lourdement de 15 % (93 500 t). Le développement de la bactérie PSA demeure un souci important pour la filière (la région de Vénétie en Italie est touchée, par exemple, à 70 %).