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Coopération
Maarten de Moor fait le point sur l’AEOP Freshcoop

Freshcoop, la première Association européenne d’organisation de producteurs (AEOP) regroupant les trois principales OP bretonnes (Sica Saint-Pol, UCPT, Terres de Saint-Malo), le Cerafel et leurs homologues belges (trois OP et leur AOP, Lava) a tenu la semaine dernière son premier conseil d’administration. Elle a désigné Jean-François Jacob, secrétaire général de la Sica Saint-Pol, à la présidence et Leo Baestaens, président de BelOrta, à la vice-présidence. Maarten de Moor, directeur de Lava, en assure la direction. Il livre pour fld ses premières impressions.

Fld : Où en est Freshcoop ?
Maarten de Moor : Freshcoop est une AOP en devenir. Face à la concentration de la distribution, il est nécessaire que l’offre se regroupe aussi – c’est ce que demande l’OCM fruits et légumes. Aujourd’hui Freshcoop est une étape de plus pour assurer une plus grande protection des producteurs. Nous ne nous plaçons pas au niveau politique mais au niveau pratique. Nous aurons la possibilité de développer des programmes opérationnels transnationaux. Du côté belge, un dossier a été déposé auprès du Conseil national de la coopération pour sa reconnaissance. Son instruction est en cours et nous aurons ensuite à recevoir le feu vert des autorités flamandes.

Fld : Quelle est la feuille de route de Freshcoop dans les prochains mois ?
M. d. M. :
Nous avons différentes actions à mener afin de créer une plate-forme commune. Cela va mener à la création de trois ou quatre groupes de travail afin que nous puissions apprendre l’un de l’autre dans le cadre de cette nouvelle collaboration. La première étape va être de comparer nos cahiers des charges, de voir quels sont nos points communs et nos différences afin que nous en tirions les avantages pour les uns et les autres. Une sorte d’inventaire des similitudes. Nous nous focalisons sur le chou-fleur, la tomate, la laitue et les endives. A terme, il y a aura une visualisation du cadran breton et des veilings flamands en temps réel. Et la systémisation de la vente à prix fixe aux criées belges. Notre intention est bien de capitaliser aussi sur la complémentarité existante entre les structures ici en Flandre et nos confrères de Bretagne. D’un côté, les criées flamandes ont une vocation exportatrice et de l’autre, le cadran breton est tourné vers la consommation intérieure française, tout en développant un courant à l’export.

Fld : L’association s’est fondée autour d’OP caractérisées par la présence d’un cadran. La structure pourra-t-elle accueillir d’autres organisations de producteurs ?
M. d. M. :
Les statuts de Freshcoop prévoient la possibilité d’accueillir de nouveaux adhérents. La transparence envers le marché et envers le producteur est une condition indispensable pour intégrer Freshcoop, pas obligatoirement l’existence d’un cadran. Cependant, tout agrandissement sera regardé de près. Tout dépendra du marché de référence pris en compte : pour Freshcoop il ne peut s’agir que de l’Europe. Nous ne devons pas oublier qu’il y a un risque financier lorsque l’on investit sur les programmes opérationnels.

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