Transport frigorifique
L’UNTF se rapproche des entrepositaires
Les transporteurs engagent un travail commun avec leurs confrères en logistique sous température dirigée.
L’assemblée générale de l’Union nationale du transport frigorifique (UNTF), qui s’est tenue début juin à Brest, est à marquer d’une pierre blanche. Un nombre impressionnant de professionnels (près de 170) parmi lesquels on aura reconnu le top management de STEF-TFE, avec Francis Lemor à sa tête ou encore Stéphane Point et Jean-Baptiste Avril, représentant le pôle logistique de Norbert Dentressangle, était présent. A cette occasion, l’UNTF a concrétisé son alliance avec ses homologues entrepositaires sous froid réunis au sein de l’USNEF (Union syndicale nationale des exploitations frigorifiques). La première concrétisation est la signature d’une convention de partenariat entre les deux unités sur la création d’un pied de facture “électricité”. L’USNEF a initié cette démarche pour alerter les donneurs d’ordre sur la hausse des coûts de l’électricité. Les deux Unions vont désormais travailler de concert sur plusieurs dossiers : fiscalité immobilière, gestion des palettes, procédures liées aux contrôles des marchandises, contenu des cahiers des charges, traçabilité, échanges de données informatisées, ainsi que sur le référentiel IFS Logistics, mis en place par la GMS, qui fera l’objet d’une réunion mixte d’information le 22 novembre à Angers. La mise en commun des moyens est aussi à l’ordre du jour : bureau de l’UNTF dans les mêmes locaux que l’USNEF, assemblées générales conjointes, coordination des actions de communication et de relations avec les Pouvoirs publics. Les transporteurs frigorifiques ont de nouveau fait l’actualité le 21 juin à Rungis en organisant une conférence sur la mise en place de l’Ecotaxe poids lourds prévu pour l’été 2013. Complication administrative et manque de précision juridique ont été évoqués. L’UNTF a souligné que cette taxe, outre de compliquer singulièrement la relation entre transporteur et chargeur, pourrait aussi créer un risque inflationniste sur des produits à faible valeur ajoutée comme les fruits et légumes.