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univers “Tomates”
L’univers “Tomates” reste prépondérant

Avec une consommation de 6,5 kg par personne et par an, les tomates sont une composante essentielle du rayon fruits et légumes en ce mois de mai. Ces légumes-fruits ont subi une segmentation très remarquée depuis ces dernières années. En effet, ce marché – grâce au renouveau des tomates dites anciennes – s’est profondément métamorphosé. Cette segmentation a le mérite d’enrayer la baisse du chiffre d’affaires de la famille tomate, car elle est moins sensible aux fluctuations de prix.

Les tomates basiques...
 Produites à partir de plants sous serres, sous tunnels ou plein champ, les tomates françaises sont présentes toute l’année sauf certaines variétés anciennes et nouvelles (Ananas, Kumato et Noire de Crimée). Avec plus de 98 % de tomates produites sous serres, la Bretagne est la plus grosse région productrice. Elle est suivie par la région Provence-Alpes-Côtes-d’Azur qui en produit 65 % sous serres. Troisième région productrice, l’Aquitaine se distingue par une production plus prépondérante sous tunnels et en plein champ avec plus de 60 %. Au niveau des variétés, la tomate ronde reste le produit d’appel des linéaires français et la grappe constitue, quant à elle, le cœur du marché. Les variétés anciennes, zébrées, vertes, noires, cornues des Andes complètent l’offre variétale. Les origines des tomates rondes, cocktails, cerises, côtelées et Roma allongées sont nationales mais peuvent être aussi espagnoles, italiennes ou marocaines.

... et les tomates anciennes
 Les tomates de type ancien proviennent principalement de France. La raison est leur fermeté nettement inférieure aux variétés traditionnelles de type Saint-Pierre ou Marmande. Les variétés Ananas (couleur jaune), Cœur de bœuf (charnue, rose), Russe (noire) se différencient des tomates conventionnelles par leur chair tendre et fondante, leurs qualités organoleptiques spécifiques (sucre ou acidité élevée) et leur texture peu croquante. Ces variétés bien que correspondant aux attentes des consommateurs restent cependant très fragiles. Ce critère est à prendre en compte dans l’élargissement de l’assortiment tomates. De plus, ces dernières sont plus sensibles aux déformations et aux fentes pédonculaires, critère qui reste handicapant lors de l’achat du produit par le consommateur. La marge de progression de ces variétés reste énorme au vu de nos confrères italiens chez qui les tomates rondes ne représentent que 30 % des volumes.

Rédaction Réussir

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