univers fruits exotiques
L’univers des fruits exotiques, un atout pour les ventes

Décembre est le mois phare de l’année pour le commerce des fruits exotiques qui atteignent presque 5 % du chiffre d’affaires du rayon fruits et légumes (exotiques hors banane). Parmi les références de cet univers, quelques-unes ont une importance particulière en termes de chiffre d’affaires. Le litchi, représente 1,4 % des sommes dépensées par les Français au rayon fruits primeurs à cette époque. L’ananas, disponible toute l’année, atteint le maximum de ses ventes.
Proposer les litchis en barquette
Le principal pays fournisseur de litchi sur le marché français est Madagascar. La majeure partie des volumes arrive dans l’Hexagone par bateau, généralement dans le courant du mois de décembre. La France produit également du litchi à La Réunion. Dès le début du mois, le litchi est une espèce très bataillée en prix, qui doit être mise en avant pour développer les ventes. En hypermarché, la référence incontournable est le filet de 1 kg, dont les ventes peuvent être importantes. L’assortiment sera complété par du vrac et une petite barquette de fruits vendus en branche, importés par avion, non traités après la récolte. Le litchi est un fruit fragile qui sèche rapidement, la peau devient alors dure, cassante et brunâtre. Lorsqu’il est frais, l’épiderme est rose et souple. Il est aussi sujet au développement de moisissures externes qui peuvent survenir rapidement, surtout s’il est conservé trop longtemps en chambre froide. Sa durée de vie en rayon n’excède pas la journée.
L’ananas découpé décuple les ventes
L’ananas est un fruit festif par excellence, achat plaisir, dont les ventes peuvent être freinées par la préparation qu’il nécessite avant d’être consommé. Depuis plusieurs années, il existe des machines qui permettent facilement d’enlever l’épiderme et le cœur, plus dur et moins savoureux. La vente à prix promotionnel de ce fruit, préparé à la demande du client qui n’aura plus qu’à le servir à table, permet une très nette augmentation des ventes (les volumes vendus peuvent être décuplés). Ce phénomène est encore plus prégnant du fait du fort développement des variétés Sweet, aujourd’hui majoritaires sur le marché. Ces variétés présentent l’avantage de ne pas développer d’acidité, qui est souvent un frein à la consommation. La coloration de ces variétés à maturité peut induire le consommateur en erreur : souvent le tour des yeux reste vert et le centre jaune clair. L’aide d’une animatrice, qui propose au client une dégustation, peut permettre de franchir cet obstacle à la vente.