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univers bananes
L’univers bananes, du soleil sur les linéaires

En ce début d’hiver, les étalages de fruits et légumes font la part belle aux fruits colorés et chauds en provenance des pays d’Afrique et des Antilles. Parmi ces fruits exotiques, la présence de nombreuses variétés de bananes à cuire et à dessert se fait remarquer. Avec une consommation à 8,7 kg/an/habitant, la banane est le troisième fruit le plus consommé dans l’Union Européenne. La production française de Martinique et de Guadeloupe est présente sur le marché avec 280 000 t de bananes produites par an.

Proposer plusieurs variétés de bananes
Prisée tout au long de l’année, la banane en provenance des Antilles ne se résume pas seulement à la banane Cavendish représentant le plus gros de la commercialisation. Elle fut développée en Martinique vers le XVIe siècle suite à l’introduction de plants de bananiers à Saint Domingue vers 1516. Deux variétés vont prospérer et dominer en Martinique, au cours des siècles suivants : la Poyo et la Cavendish qui vient des îles Canaries. Une troisième variété va aussi voir le jour, elle, originaire de La Martinique et être diffusée dans toute la Caraïbe et en Amérique centrale avec succès : la variété Gros Michel. Aux Antilles françaises, de nombreuses variétés se rencontrent, les bananes dites de dessert s’apprécient crues. Ainsi la figue-pomme et la figue sucrée sont des petites bananes à la peau fine à la chair douce à la saveur sucrée. D’autres variétés sont dites à cuire comme la banane plantain, grande, courbe et anguleuse qui se mange, presque mûre, une fois bouillie ou passée au four.

A découvrir, la banane rose
En provenance d’Afrique et des Antilles, la banane rose est un mets très apprécié car elle est plus parfumée et plus sucrée que la banane Cavendish consommée en gros volume. La couleur de son épiderme tournant du vert rouge au rouge foncé lorsqu’elle est bien mûre et sa chair souple couleur jaune tirant sur l’orange suscitent la curiosité chez le consommateur. Banane “dessert”, elle se consomme nature ou en salade de fruits. A l’achat, il faut rechercher des lots de couleur uniforme, les mains seront homogènes en calibre et les “doigts” relativement fermes au toucher. Ecarter tout lot de couleur virant vers le marron, signe de surmaturité. Elle se conserve à température ambiante, la chambre frigorifique est à proscrire. Ce produit spécifique sera à mettre en valeur sur le rayon dans un îlot exotique ou dans une famille banane avec des variétés à cuire comme la banane plantain et des variétés à dessert comme la Freyssinette. Ne pas hésiter à faire déguster cette banane pour susciter l’acte d’achat.

Rédaction Réussir

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