Grossistes
L’UNCGFL s’inscrit dans les tendances de la filière, et veut le faire savoir
Réunis en congrès à Barcelone, les grossistes f&l ont débattu de leur place dans la filière. Au programme : réseaux sociaux, certification, mutualisation…
Réunis en congrès à Barcelone, les grossistes f&l ont débattu de leur place dans la filière. Au programme : réseaux sociaux, certification, mutualisation…
Plus de 180 participants ont suivi les débats du dernier congrès de l’UNCGFL qui s’est déroulé dans la capitale catalane, Barcelone, entre le 16 et le 19 mars. Le programme était très riche entre le suivi des États généraux de l’alimentation (EGalim), les expériences de mutualisation, la certification Fel’Excellence ou encore la place des réseaux sociaux dans le métier. Des échanges intéressants se sont déroulés sur la mutualisation pratiquée dans la profession. Ainsi, on connaît la démarche de dix entreprises du marché de gros Lyon pour mutualiser leur service qualité, engagée en 2016. L’expérience a fait florès. Fin 2017, avec le soutien de l’UNCGFL, le syndicat des grossistes f&l de Rungis a lancé une mission pilote (sept entreprises impliquées) portant sur le suivi de leur certification Fel’Partenariat. Le Min de Rouen va lancer un projet incitatif pour accompagner les entreprises dans leur démarche qualité.
Au cours des différents ateliers, les grossistes ont aussi abordé des thèmes d’actualité. L’usage des réseaux sociaux a été évoqué avec plusieurs exemples montrant leur importance grandissante (WhatsApp semble en expansion chez les grossistes et primeurs). Les retombées des EGalim étaient bien évidemment au menu : « La loi post-EGalim doit renvoyer davantage au niveau interprofessionnel pour adapter les engagements des filières, notamment par la voie des accords interprofessionnels », a évoqué Louis Orenga, directeur d’Interfel. Un avis partagé par Jacques Rouchaussé pour Légumes de France et Luc Barbier pour la FNPFruits, ce dernier soulignant : « Il faut être excellent en interprofession au risque de revenir à des règles destructives de valeur avec une loi sur les relations commerciales alimentaires mal conçue ! » Concluant les échanges, en saluant la présence de nombreuses familles (FNPFruits, Légumes de France, Saveurs Commerce, Restau’co, CGI…), Christian Berthe, président, a délivré un message clair : « Assumons la confiance que l’on a mise en nous ! »