Viniflhor
L’unanimité de la filière sera nécessaire sur le dossier des normes de commercialisation
La situation de certains légumes demeure préoccupante, surtout le champignon qui souffre de la dévaluation sauvage du zloty polonais.
Le conseil de direction spécialisé fruits et légumes s’est réuni le 24 mars dernier. Les membres du conseil ont fait le point sur la conjoncture qui a « peu évolué » en un mois.
Le marché de l’oignon, qui est en crise depuis le mois d’octobre, « s’est encore dégradé ». Le marché de l’endive « a connu aussi une très forte dégradation ». Le contexte est un peu meilleur pour le poireau : si les prix sont en baisse, « ils sont supérieurs à la moyenne quinquennale », constate Viniflhor. La poire a connu « une campagne de bonne tenue ». Le marché de la pomme souffre de difficultés sur les marchés extérieurs. La campagne concombre a, semble-t-il, bien démarré : elle a bénéficié d’une pression espagnole moins forte que les années précédentes.
La situation du champignon a été évoquée : la dévaluation du zloty (- 43 % par rapport à l’euro entre septembre 2008 et février 2009 - cf. fld hebdo du 17 mars 2009) « fragilise les positions françaises sur les marchés export ».
Parmi les autres dossiers, Interfel a fait le point des travaux du groupe ad hoc sur les normes de commercialisation. Il propose de mener des réflexions produits par produits pour étudier les dispositions à prendre suite à la disparition des vingt normes. « La mise en place d’une norme par extension de règles nécessite, avant un accord des pouvoirs publics, une unanimité des familles de l’interprofession », précise le communiqué de Viniflhor.
Enfin, le conseil spécialisé fruits et légumes a évoqué les orientations du ministre de l’Agriculture concernant la rénovation du dispositif recherche-expérimentation (cf. fld hebdo du 24 mars 2009). Cependant, le compte rendu officiel ne rend pas compte de l’âpreté des débats qui entoure cette question.