Lueur d’espoir avec la Chine
Le ministre de l’Agriculture, de l’Agroalimentaire et de la Forêt français, Stéphane Le Foll, a récemment rencontré son homologue chinois plus particulièrement en charge de la qualité. De leur rencontre, la nécessité de renforcer les relations entre les deux pays sur certains sujets pouvant s’avérer délicats s’est fait jour. L’idée retenue est de mettre en place un groupe de travail à haut niveau se donnant comme objectif d’établir un dialogue structuré sur des dossiers comme les indications géographiques ou les négociations sanitaires et phytosanitaires. La reconnaissance des indications géographiques par la Chine (c’est le cas pour le Pruneau d’Agen depuis 2011) semble en bonne voie. Le volet phytosanitaire nécessitera, comme Stéphane Le Foll l’a souligné, « un dialogue basé sur la confiance et le respect mutuel ». Il est vrai que le dossier phytosanitaire revêt pour les exportateurs français un aspect particulier, tant les réglementations en vigueur dans certains pays leur apparaissent quelquefois comme des barrières commerciales. On ne peut qu’espérer que la première réunion de ce groupe de travail prévue à Paris puisse offrir des ouvertures.