Produits d’import
L’offre s’étoffe sans excès
Les prix moyens baissent en légumes mais ils restent élevés en fruits. La mangue et le citron, quant à eux, flambent. Et c’est la pleine saison des fruits rouges d’Espagne.
Les arrivages d’hémisphère Sud restent inférieurs à ceux des deux dernières années. En raisin, la qualité est plus suivie, surtout en Red Globe. Les derniers envois d’Afrique du Sud sont moins touchés par la pluie. En Inde, la pluie a détruit un tiers de l’offre de Thompson.
Au 31 mars, les envois du Chili vers les USA sont en baisse de 17 % en raisin et de 50 % en pomme. La baisse de parité du Peso chilien par rapport au Dollar US est de 36 % en deux ans. Le marché européen offre donc 5 $ de plus par carton de pomme.
Les envois de poire Forelle d’Afrique du Sud débutent pour une mise en marché à partir de la fin de la semaine 17. Le potentiel progresse en Abate Fetel, moins vite cependant qu’au Chili et en Argentine. Dans ce pays, les acheteurs russes ont fait flamber les prix du citron précoce jusqu’à 1,60 $ départ le kg ! Ils avaient déjà fait de même en poire William’s. La campagne de fruits à noyau débute. Le Maroc est rejoint par les premiers lots d’Espagne, où les opérateurs qui ont supprimé les variétés très précoces ne débutent qu’à partir du 21 avril. La récolte est normale au sud de Grenade. Elle serait à nouveau déficitaire en abricots sur Murcie. Une grève des cueilleurs menace en cas de non accord sur les salaires : + 8 % demandés. En fraise d’Espagne, le rythme de pleine saison est atteint cette semaine. La framboise est aussi abondante.
Déclin du Maroc
L’offre de tomate cerise est plus abondante et les prix ont reculé entre 0,3 et 0,40 € la barquette. Le Sénégal est encore sur le marché tout le mois avec un rythme hebdomadaire de 120 à 150 palettes. Outre l’Espagne et le Maroc, l’Egypte et la Tunisie sont encore bien présentes, alors que la saison a débuté précocement au Benelux.
Au Maroc, les saisons déclinent. Les trois lignes bateau qui servent Port-Vendres vont continuer leurs rotations jusqu’à début mai. Le rythme de 200-250 conteneurs est difficile à atteindre pour un potentiel de 500 conteneurs. Ils chargent aussi des oranges Maroc Late dont les volumes sont réduits à cause des gros écarts de triage. Ils ne peuvent charger de poissons car les contrôles vétérinaires ne peuvent être assurés à l’arrivée. Les contrôles phyto sont réalisés par la DSV de Perpignan qui doit donc se déplacer sur le port.