La filière avait invité Rachna Sharma, l’une des responsables du cabinet conseil de New Delhi auquel l’Association a fait appel pour mettre en place un plan de communication sur le pruneau en Inde du Sud. Objectif : trouver de nouveaux marchés pour écouler la production des pays d’Amérique latine (Chili, Argentine) et soulager le marché mondial.
L’Association consacre un budget de 60 000 $ (43 500 €) pour l’organisation de dégustations en magasins et de réunions d’information auprès de prescripteurs comme les femmes chefs d’entreprise, organisées en associations très actives, auxquelles sont vantées les vertus diététiques du pruneau, ou les importateurs, afin qu’ils soient ouverts aux propositions qu’ils peuvent recevoir des expéditeurs. Les fêtes indiennes de l’automne sont également ciblées, car la tradition veut que chacun offre une boîte de fruits secs à son voisin. Des pruneaux seront intégrés dans ces boîtes pour les faire découvrir.
« Le président de la coopérative américaine croit beaucoup au marché indien, mais il pense qu’il faut dix ans pour que la pompe soit amorcée, confie Christian Amblard, directeur du Comité économique du pruneau français. Notre premier programme de trois ans touche à sa fin, nous devons aujourd’hui décider de la suite à donner et des moyens à y consacrer. »
En 2008, deuxième année du programme, la consommation en Inde du Sud avait déjà augmenté de 22 %. Les importations sont passées de 60 à 140 t, entre 2007-2008 et 2008-2009. Autre thème d’actualité, le réchauffement climatique et ses conséquences sur la pruniculture, sujet inquiétant pour les producteurs australiens et californiens qui subissent les conséquences des sécheresses à répétition et des problèmes d’approvisionnement en eau. Enfin, un point a également été fait sur les récentes découvertes quant aux bienfaits du pruneau sur la santé.