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Bouches-du-Rhône
« L’importation de fruits sur le port de Marseille, ce n’est pas un dossier mort »

Présentant ses chiffres 2010 et les perspectives pour cette année, le (GPMM) réaffirme la place des fruits sur la place phocéenne. Il annonce d’importants investissements.

Malgré un climat social délétère, le port de Marseille a vu son activité progresser de 3 % en 2010 avec un trafic de 86 Mt. Ce ne sont pas les fruits qui y ont participé. Depuis le départ d’Agrexco pour (bientôt) Sète, le secteur est en souffrance, les conflits sociaux ayant découragé plus d’un opérateur. Pour le Président du Directoire du GPMM (Grand port maritime de Marseille), Jean-Claude Terrier, les fruits demeurent d’actualité : « La perte d’un client comme Agrexco ne peut nous laisser sans réfléchir mais l’importation des fruits sur la place de Marseille n’est pas un dossier mort. Nous conservons l’espace et nous prospectons de nouveaux potentiels. Ils ne sont pas légion mais nous avons un contact. » On n’en saura pas plus pour l’instant. En revanche, un certain nombre des investissements engagés sur le port de Marseille peuvent intéresser de près ou de loin la filière. En premier lieu, il y a la création, courant 2011, d’un important centre de contrôle vétérinaire et phytosanitaire, au niveau des bassins Est, afin de conforter Marseille comme point d’entrée communautaire. La création d’un terminal combiné à Mourepiane et la mise au gabarit de certaines lignes ferrées dépendant du GPMM vers l’Autoroute ferroviaire Perpignan-Bettembourg (Luxembourg) permettraient de meilleures liaisons avec l’hinterland marseillais et au delà. Mais, il est clair que la pacification sociale du port sera indispensable. Une fois la mise en place de la réforme portuaire finalisée, le GPMM entend lancer le chantier d’un “accord de méthode”, avec toutes les parties prenantes, qui permettrait de fiabiliser l’offre et ainsi fidéliser les clients, « plus aucune marchandise n’étant captive d’un port » comme aime à le rappeler Jean-Claude Terrier. De telles démarches ont été couronnées de succès ailleurs, comme à Dunkerque. Et l’exemple de Dunkerque, Jean-Claude Terrier, en tant qu’ancien directeur de la place nordiste, peut en parler : « Lorsqu’une délégation du port se rendait dans les Antilles à la rencontre de ses clients de la filière banane, elle comportait des commerciaux mais aussi le représentant syndical de la place portuaire. On imagine difficilement l’impact que cela peut avoir auprès des clients. Il faut savoir à un moment se faire un peu confiance l’un envers l’autre  ». Ce que l’histoire récente du port de Marseille peut rendre encore délicat.

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