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Sud-Ouest
L’IGP Lectoure-Nérac en bonne voie

Les producteurs et les metteurs en marché engagés dans la démarche IGP Lectoure-Nérac espèrent que leur dossier sera bientôt agréé.

Le Syndicat interprofessionnel du melon de Gascogne, qui a initié en 1998 une démarche d’obtention de CCP, en vue de demander ensuite une IGP, attend toujours l’autorisation d’afficher la provenance de sa production sur ses melons. « Les producteurs de Nérac et de Lectoure ont obtenu la CCP Saphir, mais elle ne sert plus à grand-chose, maintenant qu’on peut demander l’IGP directement,confie Gérard Dulau, président du Syndicat interprofessionnel du melon de Gascogne. Le dossier est aujourd’hui entre les mains de l’Inao qui nous a demandé de préciser encore quelques points de détail du cahier des charges comme l’adéquation avec le document unique, le tableau des contrôles ou le schéma de la traçabilité. Une enquête sur le terrain doit encore avoir lieu, avant que notre dossier passe en commission. Dès que l’Inao donnera son feu vert, nous pourrons communiquer sur la provenance et utiliser les termes “Lectoure-Nérac” sur nos emballages. Mais nous ne sommes pas sûrs que ce sera prêt pour la saison 2008. »

Une réunion du Syndicat, fin mai, devait permettre à la filière de faire le point sur la transformation de la structure en ODG et sur la création du futur logo de l’IGP Lectoure-Nérac, qui ne devrait toutefois pas voir le jour avant 2009. Une agence de communication a été contactée pour travailler sur le projet.

Un potentiel de 8 000 tonnes

Menée par quatre structures de production, Cadralbret, Coop de Fieux, l’Union de coopératives Alinéa et les Ets Pilat (quoique pour l’instant moins investis dans le projet), l’IGP concerne potentiellement 8 000 t de melons produits à 50/50 sur les terroirs de Nérac (Lot-et-Garonne) et de Lectoure (Gers). Selon Gérard Dulau, 80 % pourraient être vendus sous IGP Lectoure-Nérac, les écarts de tri ne correspondant qu’à 20 % environ de la production. Les caractéristiques retenues dans le cahier des charges du melon IGP portent notamment sur le sol (argilo-calcaire), l’influence du vent d’Autan, la présence de craquelures pédonculaire, un indice réfractométrique supérieur à 11° Brix et un dégagement d’éthylène supérieur à celui du melon standard (indicateur pertinent du stade de maturité). Une étude sur la caractéristique des arômes a été réalisée par Agrotec, à Agen, qui a mis au point une méthode analytique du dégagement aromatique du melon par chromatographie en phase gazeuse, sur morceaux de chair et melons entiers. Une différence significative entre les melons non produits en zone IGP et ceux provenant de la zone IGP, qui dégagent des arômes beaucoup plus intenses, a ainsi été mise à jour.

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