Dordogne
L’IGP “Fraise du Périgord” veut accroître davantage sa notoriété en rayon
La filière IGP Fraise du Périgord estime que la cohabitation des MDD et des appellations d’origine sur les étiquettes serait un bon compromis.
Détentrice d’une IGP depuis 2004, pour sa fraise cultivée en pleine terre, sur les coteaux de la Dordogne, l’UIFP (Union interprofessionnelle de la fraise du Périgord) aimerait que sa signature “Fraise du Périgord” soit plus visible au rayon fruits et légumes des grandes surfaces, et gagne du terrain. « Les efforts consentis par les producteurs pour la mise en place de l’IGP nécessitent des engagements lourds de conséquences en matière d’emploi et d’investissements, et doivent être récompensés par une reconnaissance accrue sur le marché, indique Franck Pernot du Breuil, président de l’UIFP. Il est important pour nous que la signature “Fraise du Périgord” soit portée le plus souvent possible jusqu’au consommateur. Nous espérons décupler d’ici à trois ans le volume expédié sous l’appellation, de façon à bénéficier de la notoriété que notre savoir-faire, notre terroir et nos exigences méritent. »
Les MDD s’étant fortement développées ces dernières années, les expéditeurs ont emballé sous marque de distributeur une part conséquente des volumes bénéficiant de l’IGP. Une solution qui permet notamment d’expédier des volumes importants lors des pics de production.
« Il faut cependant veiller à ce que la satisfaction des consommateurs vienne aussi souvent que possible accroître notre notoriété et, par conséquent, sécuriser un peu plus les entreprises pour qu’elles puissent toujours investir sur la qualité,poursuit Franck Pernot du Breuil. Nous voulons que de jeunes producteurs aient envie de continuer à porter le flambeau. » La cohabitation des MDD et des appellations sur les étiquettes serait un bon compromis pour tout le monde.
Cette année, la filière a décidé d’organiser davantage d’animations dans les magasins et d’améliorer la visibilité de sa signature sur les marchés et dans les magasins de proximité. Elle élabore, par ailleurs, un projet de communication commune, avec deux filières de fruits et légumes espagnole et italienne, qui devrait voir le jour en 2010.