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Occitanie
L’expérimentation bio en maraîchage se réunit

L’expérimentation en maraîchage bio souhaite faire preuve de pragmatisme et être en capacité de produire des références techniques pour faire face au développement de la demande.

LA STATION EXPÉRIMENTALE RÉGIONALE BIOPHYTO DISPOSE DE 2 000 M2 de maraîchage sous abri où sont menées des expérimentations définies en lien avec les producteurs.
© B. BONNET

Le 10 novembre dernier, en lien avec la chambre d’agriculture régionale, l’interprofession Sud & Bio a organisé pour la troisième année consécutive une journée technique dédiée à l’expérimentation en maraîchage bio sur le site du lycée agricole de Théza (66). Financée par la région Occitanie, le Feader et l’agence de l’eau Rhône-Méditerrannée, cette première dans le cadre de la nouvelle grande région a permis de réunir différents acteurs de l’expérimentation en maraîchage bio parmi lesquels l’Inra, Sud Expé Centrex et CEHM, le Ctifl, le Grab, l’Itab, le Civam bio 66 ainsi que la chambre d’agriculture régionale.

Expédition en fort et constant développement

Pour Patrick Marcotte, chargé de mission Sud & Bio et directeur du Civam Bio 66, « à l’échelle de la grande région, il y a urgence à créer un groupe de travail pluridisciplinaire entre les différents partenaires qui vont devoir se rencontrer régulièrement en vue d’élaborer des programmes d’expérimentation concertés aptes à capter des financements publics qui, il faut le souligner, se font rares ». En présence de quelque 70 maraîchers bio et techniciens venus des quatre coins de la région Occitanie, une présentation des différents programmes d’expérimentation a abordé des thématiques aussi variées que la fertilisation, le désherbage, la lutte contre les pucerons... mais aussi divers itinéraires culturaux (radis, patate douce, oignon doux des Cévennes). « L’objectif de ces journées, poursuit Patrick Marcotte, vise à définir en lien avec les producteurs et les techniciens des pistes de travail pertinentes. Il faut en effet se poser les bonnes questions du développement et ne pas s’en tenir à des programmes de recherche expérimentaux ». C’est notamment ce qui a conduit à mettre à l’ordre du jour la thématique de la fertilisation et non de la fertilité des sols. Et le directeur de justifier : « Bien que la fertilité des sols reste un préalable pour la production bio, nous devons aujourd’hui faire preuve de pragmatisme et être en capacité de produire des références techniques qui vont permettre aux producteurs de relever un nouveau défi, celui de satisfaire un approvisionnement régional de PME d’expédition en fort et constant développement, de l’ordre de 25 % par an. » Encore souvent orientées vers l’approvisionnement de circuits courts, les exploitations maraîchères bio régionales vont devoir intégrer cette évolution… au risque de voir des productions importées satisfaire cette nouvelle demande sociétale.

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