Pommes
L'évolution de la demande impacte les pomiculteurs
Les pomiculteurs qui vendent via les OP qui fournissent les plus gros volumes (3 150 t en moyenne) devant ceux qui ont choisi les coopératives (606 t). Ceux dont l'activité est la vente directe (hors Amap) en commercialisent 297 t/an, soit le chiffre le plus bas des cinq typologies étudiées. Les producteurs qui livrent les grossistes en produisent 1 000 t. Ces chiffres sont issus d'une étude menée par Xavier Cornilleau (Agrocampus Ouest). Elle confirme aussi une tendance déjà exprimée dans ces colonnes (cf. fld hebdo du 10 avril 2013).
Les grandes exploitations (plus de 60 ha) restent le système le plus compétitif pour l'instant tout comme les plus petites (15 ha) dont l'objectif est d'être des fournisseurs locaux. Il conclut que face à une demande de “produits services” (santé, packaging) les exploitations devront encore se concentrer. Les signes de qualité pourraient se banaliser. Le logo AB par exemple ne ferait plus recette. Et dans le même temps, les normes environnementales de plus en plus nombreuses devraient multiplier les petites exploitations en zone périurbaine pour la vente directe.