Aller au contenu principal

Europe
L’Europe des marchés de gros reste encore à faire

Une étude sur les marchés de gros européens sera présentée aux Entretiens de Rungis. Fld hebdo vous en livre certains résultats.

Les 4e Entretiens de Rungis, le 24 septembre prochain, présenteront une enquête inédite comparant les marchés de Rungis, de New Covent Garden à Londres (Royaume-Uni) et de MercaMadrid (Espagne)*. Elle tendrait à confirmer que si les marchés jouissent d’une bonne image globale, il existe des disparités entre les trois places. Et de confirmer ou battre en brèche certaines idées reçues.
La grande majorité des producteurs français sondés (94 %) fournissent Rungis alors que les marchés londonien et madrilène sont des débouchés moins privilégiés (45 % et 31 %). En revanche, MercaMadrid est le débouché exclusif pour 22 % des producteurs espagnols, contre seulement 12 % pour Rungis et 8 % pour New Covent Garden. En termes de valorisation, 61 % des producteurs français considèrent que leurs produits sont bien valorisés sur Rungis contre 33 % pour MercaMadrid mais 70 % pour Londres. A noter que l’amont dans les trois pays n’est pas satisfait des Cash & Carry sur ce point : à 80 % en France il considère ses produits moins bien valorisés dans ce circuit (50 % en Angleterre, 34 % en Espagne). Les volumes importants traités par les marchés de gros sont un intérêt majeur pour les producteurs : 94 % en France, 78 % en Angleterre et 64 % en Espagne. En revanche, la valorisation l’est un peu moins (48 % à Rungis mais 65 % à Londres) et le rôle de prescripteur encore moins (22 % en France, 31 % en Espagne). L’étude confirme aussi qu’un marché de gros, c’est une place de dégagement des productions. C’est spécialement le cas pour Rungis (74 %) alors que New Covent Garden et MercaMadrid sont moins marqués (52 et 31 %). En revanche, on apprécie en France que le marché de gros soit une plate-forme pour accéder aux autres régions du pays (94 %).
Les trois marchés ont une image globalement bonne de la part de leur clientèle, sauf peut-être en Espagne où 50 % de sondés ont une image médiocre ou mauvaise de MercaMadrid (67 % de réponse positive pour New Covent Garden, 93 % pour Rungis). Le rapport qualité-prix des autres circuits d’approvisionnement par rapport aux marchés de gros apporte un éclairage intéressant. Celui de la GMS est vu comme moins bon (à 71 % à Rungis, 89 % à Londres, 59 % à Madrid) tout comme les Cash & Carry en France (74 %) mais pas en Angleterre (25 %) ou en Espagne (40 %). L’image est similaire pour les détaillants (moins bon à 87 % en France contre 13 % en Angleterre et 19 % en Espagne). En revanche, si les Anglais et les Espagnols considèrent le rapport qualité-prix du direct production comme meilleur que celui du stade de gros (89 et 64 %), les avis en France sont plus mitigés : 34 % le considèrent meilleur, 29 % moins bon et 37 % comme équivalent. Edifiant et instructif…

* Etude menée par HEC Junior Conseil au second trimestre 2009 auprès de 200 fournisseurs et clients des marchés concernés en France, en Angleterre et en Espagne.

Les plus lus

Producteur de myrtilles et ingénieur de l'INRAE préparent  préparent un lâcher de Ganapsis kimorum pour lutter contre Drosophila suzukii à Saint-Julien-du-Gua en Ardèche.
Ardèche : lutte biologique contre Drosophila sur myrtilles sauvages

En Ardèche, début juillet, un lâcher de Ganapsis kimorum, ennemi naturel de Drosophila suzukii, a eu lieu sur myrtilliers.…

annie genevard ministre de l'ag(riculture en visite officielle en PACA
Plan de souveraineté de la filière fruits et légumes : 8 millions d’euros pour la rénovation des vergers

Le dispositif couvre les campagnes 2025-2026 et 2026-2027. La campagne de dépôt des demandes d’aide est ouverte jusqu’au 8…

verger de poires aux pays-bas; visite en juin 2022 congrès interpera
Poire : vers une hausse des récoltes 2025 partout en Europe sauf en France

Le congrès Interpera a dévoilé fin juin les premières tendances de récolte pour cette campagne de poires. Les problématiques…

Une bineuse équipée de moulinets TILT Rotovert, permettant de désherber le rang lors du binage, sur un champ. Devant, le drapeau de l'Unilet
Parsada pour les légumes d’industrie : quelles avancées après un an ?

Un voyage de presse organisée dans les Hauts-de-France par Unilet a été l’occasion pour les opérateurs de la filière des…

animations le long du tour de france par la banane de guadeloupe et de martinique. ambiance carnaval
Banane : « Avant le Tour de France, impossible de passer une mise en avant en été »

La Banane de Guadeloupe et de Martinique fête ses 7 ans sur le Tour de France. Un partenariat coûteux mais rentable, si l’on…

<em class="placeholder">L’Aprel travaille sur deux approches contre les pucerons : des produits de biocontrôle et des auxiliaires de culture.</em>
Biocontrôle en fraises : actionner les leviers contre les pucerons

Avec le non-renouvellement du spirotétramat, pour la culture de fraises, difficile de lutter contre les pucerons. Mais de…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 96€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site filière Fruits & Légumes
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière fruits & légumes
Consultez les revues Réussir Fruits & Légumes et FLD au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière fruits & légumes