Les Vergers d’Anjou rejoignent l’Union de coopératives BVL
Suite aux difficultés rencontrées lors de la précédente campagne pomme, le secteur français poursuit sa restructuration et procède à des fusions afin d’optimiser sa puissance commerciale.
Le secteur pomme poursuit sa restructuration, notamment dans le Val-de-Loire où l’on apprend la fusion commerciale de BVL et de Vergers de France (qui était le bureau commercial du groupe Vergers d’Anjou). Dans le même temps, Vergers d’Anjou rejoint l’Union de coopératives Bureau du Val-de-Loire.
“A l’issue d’une saison commerciale de pommes très difficile, les Conseils d’Administration des quatre coopératives fruitières (Saint Paterne, Reinette Fruitière, CAFPAS et Vergers d’Anjou) ont décidé d’unir leurs forces de vente et de fusionner leurs équipes commerciales, sous la direction de Bernard Bagault, actuel directeur de BVL, peut-on lire dans un communiqué publié vendredi par BVL. Les Vergers d’Anjou rejoignent les trois autres coopératives au sein de l’Union de coopératives BVL pour former un groupe qui commercialisera, pour la nouvelle saison, 60 000 tonnes de pommes et poires.”
S’appuyer sur les marques fortes du groupe
La fusion est effective depuis quelques jours et les équipes commerciales, regroupées sur le site de BVL, sont opérationnelles pour attaquer la nouvelle campagne pomme et poire.
La nouvelle structure affiche sa volonté de ne perdre aucun client en s’appuyant notamment sur les marques fortes du groupe : Sicanjou, Panda, Back to Nature, La Reinette et Arlequine.
Louis-Luc Bellard reste président de Vergers d’Anjou, et rejoint le conseil d’administration de BVL. Jean-Paul Hindié conserve la présidence de BVL.
Une campagne qui s’annonce bien
Quant à la campagne proprement dite, elle s’annoncerait plutôt bien dans la région du Val-de-Loire avec une production équivalente en volumes à celle de l’an dernier, mais avec des fruits de meilleurs calibres. Et le marché semble dégagé, sans report de stocks excessifs, que ce soit en Europe ou en provenance de l’hémisphère Sud.
Pour sa première année sous cette nouvelle configuration, BVL espère donc réaliser un chiffre d’affaires de l’ordre de 50 millions d’euros.