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Produits d'import
Les variations monétaires et les faillites pèsent sur le commerce

Le commerce a été difficile la semaine dernière. La hausse des prix de produits de fond de rayon comme la tomate et le poivron a pu accentuer le décrochage de la rentrée.

Les produits de Turquie sont compétitifs. Le taux de change de la livre turque a baissé d'environ 30 % en six mois par rapport au dollar et de 20 % par rapport à l'euro. Le commerce des produits frais avec la péninsule arabe est freiné par les problèmes de logistique. La traversée de l'Irak coûte plus cher que celle de la Syrie qui est impossible. Le commerce des agrumes est désorganisé par des faillites d'exportateurs, dont le premier d'entre eux, Elginsan, en février. Le montant des impayés pourrait dépasser 100 M$. Pour l'heure, on prévoit une récolte en légère baisse, surtout en précoces. Les prix de la mandarine Okitsu sont en négociation avec les acheteurs russes sur une base de 530 $/t Fob (+ 10 %).

Lors de la dernière campagne terminée en août, les tonnages d'agrumes ont avoisiné 1,5 Mt. La Russie pèse 550 000 t (+  33 %), l'Irak 370 000 t. En Russie, la faillite de JFC est actée. C'est le quatrième leader à chuter. Le montant des impayés ne sera jamais vraiment connu. Le chiffre de 18 milliards de roubles, soit 270 M$, ne tient pas compte des encours de campagne. L'ancien président-directeur général renvoie la responsabilité sur son ancien directeur général.

Fruits secs : offre à nouveau normale

En Turquie, la campagne de châtaigne s'annonce bien car les pluies permettent de gagner en calibre. Les exportations ne débutent que vers le 10 octobre. Le cynips commence à être détecté.

En noisette, après une année de déficit, la récolte est de nouveau bonne, soit environ 650 000 t. En 2014, le premier exportateur avec plus d'un quart des ventes, Oltan Gida (500 M$ de chiffre d'affaires), est passé sous le contrôle de Ferrero l'an passé.

En noix, la récolte est prévue à 58 000 t (USDA) contre 40 000 t l'an passé. La consommation est d'environ 100 000 t. Du fait des taxes à l'import de 43 % et de la baisse de la lire, les importations de fruits à coque se font en provenance des pays à monnaie faible, puis des Etats-Unis. En Californie, on prévoit une récolte très élevée, de l'ordre de 600 000 t contre 575 000 t, comme l'an passé. Malgré des cerneaux plus petits à cause de la sécheresse, les prix de la dernière saison auraient atteint un record selon le suivi USDA, mais ils baissent depuis mars. De plus, les exportateurs américains ont un stock report élevé qu'ils doivent placer au plus vite, en priorité sur la zone euro. Les offres en Allemagne se feraient à moins de 2 $ franco. Le Chili, qui en exporte maintenant environ 65 000 t, n'a pas terminé. La concurrence s'exacerbe donc alors que la récolte est bonne en France, de l'ordre de 42 000 t.

Après des prix bradés en début de mois et des ventes à la commission de refus qualitatifs des GMS sur les places de gros, les prix du raisin sont revenus à la normale. Les promotions sont autour de 1,50 €. Le plein champ se termine dans les Pouilles. Les fortes chaleurs ont bloqué la végétation et la qualité sous abris serait plus fragile, même en Sicile.

Gros écarts en kiwi

La campagne de kiwi européen est à ses prémices avec le Summerkiwi, surtout d'Italie autour de 1 € départ. Cette variété n'est plus plantée. Il reste des stocks de Hayward du Chili de qualité parfois hétérogène. La Nouvelle-Zélande réussit son pari de faire basculer la demande vers le Gold, même en France où il est surtout vendu en barquette alors que le Hayward est le plus souvent en plateau. Le prix moyen accentue son écart avec le Chili dont les prix ont baissé fin juillet.

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