Aller au contenu principal

Transport routier
Les transporteurs frigorifiques ne veulent plus faire les frais des litiges à réception

Le 1er octobre, l’Union nationale du transport frigorifique mettra en place de nouvelles dispositions visant à sécuriser les livraisons.

La livraison des marchandises est un exercice périlleux. L’aspect juridique de la livraison est cadré (Contrat type, Code du Commerce…). La livraison se fait en présence du destinataire qui donne décharge au transporteur en signant le document de transport. Le destinataire peut apposer des réserves écrites, précises et motivées que le transporteur peut approuver ou non. Ensuite, le destinataire a trois jours ouvrés pour confirmer ou faire des contestations. En pratique, le réceptionnaire est souvent absent, ce qui empêche la remise de document émargé. L’UNTF (Union nationale du transport frigorifique) considère que cela concerne 70 % des plates-formes de la distribution. Du coup, elles ont toute latitude pour mentionner des réserves sans contrôle contradictoire. Le transporteur se retrouve alors en porte-à-faux, l’opération de transport n’étant pas terminée et son obligation de résultat étant du coup prolongée. Ces litiges peuvent représenter entre 0,5 et 1 % du chiffre d’affaires. Pour en finir, les adhérents de l’UNTF mettront en application un nouveau process à partir du 1er octobre. Celui-ci scinde l’opération de livraison en deux, sur le plan juridique, avec un contrôle à réception des problèmes les plus criants et un contrôle, a posteriori, des colis et cartons. Surtout, il introduit la lettre de voiture globale (LVG) – somme de toutes les positions (envoi) – présentée avec les lettres de voiture individuelles (LVI) par position. A réception, des contrôles doivent être impérativement réalisés (horaire, température, nombre de palettes au sol…) et les réserves portées sur la LVG, le transporteur ne pouvant être tenu par la suite responsable d’autres réserves (avaries, palette manquante…) non mentionnées. Les contrôles postérieurs par position qui portent sur les colis composant l’envoi, devront être effectués rapidement (transmission des LVI émargées avant minuit ou dans les 3 heures après réception pour une livraison de nuit). En tout cas, le retour de tous les documents doit être effectué à J+1. C’est un défi pour les transporteurs frigorifiques : si les plates-formes adoptent ces dispositions, alors il sera possible d’aborder un autre point chaud : la gestion des emballages.

Les plus lus

<em class="placeholder">Géraldine Toupet, présidente de la coopérative agricole du haricot de Soissons.</em>
Dans l'Aisne, le haricot de Soissons veut attirer de nouveaux producteurs
Désireuse d’attirer de nouveaux producteurs, la Coopérative agricole du haricot de Soissons a présenté la filière lors d’une…
Versement de produit cuprique dans un pulvé.
L'Anses revoit les autorisations en cuivre pour l'arboriculture et le maraîchage

Treize produits à base de cuivre ont perdu leur AMM cet été en un seul coup. D’autres ont perdu de nombreux usages. Voici…

<em class="placeholder">Plusieurs fruits et légumes posés sur une table en bois, incluant des tomates, carottes, courgettes, poivrons, de l&#039;ail, des oranges, fraises, bananes, des grappes de ...</em>
Prospective fruits et légumes : une étude imagine le futur de la filière à horizon 2040

Commandée par le ministère de l’Agriculture, une étude de Ceresco et AgroClimat2050 se livre à un exercice prospectif, en…

<em class="placeholder">Olivier Terrien, maraîcher à Divatte-sur-Loire</em>
Maraîchage en Loire-Atlantique : « Nous semons très dense, à 70 kg/ha, pour que le sorgho couvre rapidement le sol »
Face à des problèmes de fatigue des sols, Olivier Terrien, maraîcher en Loire-Atlantique, a diversifié ses cultures et développé…
<em class="placeholder">Un verger de pommes en haie étroite.</em>
Le verger de demain sera plus productif et mécanisable

La nécessité de compétitivité et la pénurie de main-d’œuvre amènent la filière pomme à reconsidérer la conception des vergers…

<em class="placeholder">Maxime Gemain, agriculteur dans les Landes, Adeline Savouré, productrice dans l&#039;Aube et Romain Crignon, céréalier dans l&#039;Oise.</em>
Petits fruits rouges : ils se lancent dans la production avec une entreprise de commercialisation

Accompagnement technique, choix de variétés adaptés au marché, délégation de la commercialisation. Autant d’avantages qui…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 96€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site filière Fruits & Légumes
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière fruits & légumes
Consultez les revues Réussir Fruits & Légumes et FLD au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière fruits & légumes