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Les transformateurs bio fêtent leurs 30 ans

Créé en 1976, le Syndicat national des transformateurs de produits issus de l’agriculture biologique fêtait, le 22 mars, ses trente ans d’existence dans les salons de l’Hôtel de Ville de Paris. Réuni en assemblée générale, le lendemain, à La Défense, le Synabio a fait part de ses préoccupations face à la révision de la réglementation européenne sur l’agriculture bio. Si le syndicat salue quelques avancées, il se dit préoccupé par le manque de différences claires entre les objectifs et les principes de bases de l’agriculture bio de cette proposition. Il demande donc au ministère de l’Agriculture de “maintenir les consultations des partenaires professionnels sur ce projet et de ne pas voter ce texte tant que les principaux problèmes ne seront pas résolus” (intrants de synthèse, restauration commerciale, la protection des termes bio et biologiques, la non-appropriation du terme flexibilité, les restrictions d’étiquetage en particulier pour les marques privées et la mise en place d’un Comité de gestion en remplacement du comité permanent).

Le syndicat demande également à la présidence autrichienne de “laisser le temps suffisant aux acteurs de la filière pour améliorer la proposition de la Commission”, et demande à la Commission de “produire les règlements d’application et les informations nécessaires à une discussion éclairée sur le sujet et, enfin, de mettre en place un mécanisme permettant aux parties prenantes de continuer à contribuer à l’avenir du secteur”, souligne le compte rendu de l’AG.

Bientôt un guide restauration collective

Synabio avait, pour l’occasion, invité Elisabeth Mercier, la directrice de l’Agence bio, et Marie-Lise Molinier, la représentante du ministère de l’Agriculture. Elisabeth Mercier en a profité pour annoncer que l’Agence bio travaillait à la sortie d’une édition spéciale sur le secteur de la transformation à l’occasion du salon Sial 2006, elle a aussi signalé la création d’un observatoire spécifique pour la restauration collective qui sera accompagné de l’édition d’une lettre spéciale sur le sujet. Une autre lettre sera prévue dans le courant de l’année sur le bio et le développement durable.

Interpellée par Jean Verdier, président du Synabio, la représentante du ministère de l’Agriculture a rappelé que ses services travaillaient “d’arrache pied” sur le projet de réglementation européenne, “nous avons rédigé une note conséquente à la présidence autrichienne pour qu’elle soit vigilante sur l’application du principe de flexibilité et sur l’évolution d’un tel règlement. Et nous sommes assez confiants sur le travail de la présidence autrichienne”, a-t-elle confié. Quant à la place du secteur bio au sein du prochain Institut de la qualité, elle a rappelé qu’un comité serait totalement dédié à l’agriculture biologique, “un avant-projet de décret a déjà été rédigé et dès le mois de juin, les décrets d’application seront présentés par ordonnance”. Elle a ajouté que le ministère avait signé une convention avec le Synabio pour un budget global de 60 000 E nécessaire à la rédaction d’un guide méthodologique en parallèle avec les actions de la FNAB au sujet de la restauration collective.

S’exprimant sur l’avenir de l’Agence bio, qui arrive en fin de mandat en novembre, “à ce stade nous poursuivons le maintien de cette agence et ce avec un budget identique à celui de l’an passé”, a-t-elle ajouté. Interrogée sur la marque AB et son avenir, Marie-Lise Molinier a indiqué que le ministère en restait propriétaire, et envisage d’en confier la gestion au futur Institut de la qualité. L’Agence bio se chargera du volet communication du logo de délivrer les autorisations, tandis que l’Institut le défendra.

Quant au développement du bio, “je vous incite à travailler avec l’Agence bio pour la construction de plates-formes à l’échelle nationale et régionale.”

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