Assemblée générale du GIPT
Les transformateurs adoptent le logo “Pommes de terre de France”
Horizon dégagé pour les transformateurs : les surfaces de fécule augmentent en France et le grand export booste le segment “surgelés”. Les chips connaissent une forte croissance.
Les transformateurs de pommes de terre ont décidé, en novembre, la mise en place du logo “Pommes de terre de France” sur leurs produits. « En apposant ce logo sur leurs produits, les transformateurs certifieront qu'ils ont transformé de la pomme de terre française dans une usine française », a expliqué Pascal Foy, président du GIPT, le 17 décembre à l'is-sue de l'Assemblée générale. Même si de telles décisions sont parfois longues à se mettre en place (renouvellement des emballages, mise en place d'une traçabilité…), le GIPT compte sur un démarrage de l'opération mi-2016. Il convient désormais de rédiger le cahier des charges qui doit encadrer la traçabilité. « Vu du côté des producteurs, ce logo doit être proche de celui qu'a choisi la filière produits frais », a ajouté Arnaud Delacour, président de l'UNPT. Au cours de cette réunion placée sous le signe de la transition écologique, Pascal Foy a annoncé que CNIPT et GIPT tiendraient leur prochaine Assemblée géné-rale en commun le 1er décembre 2016. « C'est un premier pas », estime Pascal Foy qui souligne qu'« une prise de conscience est en train de s'opérer dans la filière ». Pas question pour autant de parler fusion ! « En revanche, nous mènerons des actions en commun et déve-lopperons des synergies entre nous. » Une initiative qui ne peut que satisfaire ceux qui militent pour que la pomme de terre évite au maximum de parler à plusieurs voix…
Les interprofessions CNIPT et GIPT tiendront leur prochaine Assemblée générale en commun le 1er décembre 2016.
Au moment où les usines tournent à plein, le GIPT a présenté une conjoncture favorable. Après avoir atteint leur point le plus bas, les surfaces des deux usines féculières (Roquette et Tereos) sont reparties à la hausse. Surgelés, flocons et chips poursuivent leur croissance. Le grand export booste la production de surgelés qui bénéficient d'une parité euro-dollar et d'un fret retour compétitifs sur des destinations comme l'Amérique du Sud, la Chine ou le Moyen-Orient. Pour ces produits, le seul point noir reste le solde de la balance commerciale toujours très déficitaire, même si l'import des surgelés se réduit (de - 171 M€ à - 153 M€). Elle reste néanmoins scotchée à - 322 M€ pour 2014-2015 !