Marchés de gros
Les tonnages de fruits et légumes en belle progression sur Rungis
Le marché de gros francilien a vu une belle progression de ses arrivages en fruits et légumes l'année dernière, grâce à une météo clémente.
Le marché de gros francilien a vu une belle progression de ses arrivages en fruits et légumes l'année dernière, grâce à une météo clémente.
Le rapport annuel de la Semmaris est l'occasion de faire le point sur l'activité du marché. En 2015, les arrivages globaux de produits alimentaires ont connu une progression de 2,9 % avec 1,66 Mt (les fruits et légumes représentent 69 % du total). La fréquentation du marché par les acheteurs tous secteurs confondus (ils ont été 3 657 de plus par rapport à 2014) est restée stable (+ 0,4 % avec 1,23 million d'entrées).
Favorisée par une météorologie clémente, ce fut une belle année 2015 pour les fruits et légumes dont les arrivages sur le marché physique de Rungis ont progressé de 4 %, atteignant 1,15 Mt. Avec + 4,8 %, les fruits ont tiré l'activité du secteur, notamment avec de fortes progressions des ananas (+ 25,3 %), des pastèques (+ 23,3 %) ou des oranges d'Espagne (+ 18 %), ainsi que des agrumes en général. Les melons ont été bien orientés (+ 9 %), de même que les nectarines (+ 12,6 %) et les pêches (+ 12,1 %). Peu de catégories sont en baisse, en dehors des poires (-10,3 %) et des pommes (-2,3 %). Pour ce qui est des légumes, la progression a également été favorable (+ 2,5 %) et les pommes de terre se sont particulièrement bien comportées (+ 22,6 %). À noter également une bonne tenue des champignons sylvestres, une catégorie modeste, mais en hausse de 59,4 %. En termes de chiffre d'affaires du secteur, seules sont disponibles les données 2014 : les fruits et légumes avaient représenté un facturation totale de 3,07 Md€, assurée à 86 % par les grossistes. Pour Christian Pépineau, président d'Uni-gros (union des syndicats de grossistes de Rungis) : « Les fruits et légumes ont connu une année atypique dans le bon sens du terme : il n y a pas eu de crise majeure dans la production durant l'été et leur évolution a été positive ». Sans préjuger de la suite de l'année 2016, les conditions météorologiques du premier semestre, les inondations qui fortement impacté le potentiel maraîcher et arboricole ainsi qu'une consommation plutôt souffreteuse, pourraient néanmoins avoir leur influence sur l'activité du marché.