Maine-et-Loire
Les systèmes d’informations numériques et électroniques se démocratisent dans les f&l
Organisée le 8 novembre par Végépolys, la journée dédiée aux technologies numériques et électroniques au service du végétal a réuni une centaine de personnes de la filière.
Un constat a été fait lors de la journée organisée par Végépolys regroupant semenciers, chercheurs, industriels des cultures spécialisés : les technologies numériques et électroniques se démocratisent. Un effet de mode lié au coût de moins en moins onéreux du matériel (1). Ces nouvelles techniques envahissent tous les maillons de la filière fruits et légumes. Depuis les capteurs optiques (dans les serres), la géolocalisation pour le transport, le e-business, le e-learning (pour former les vendeurs) en passant par les puces RFID, pour transférer des données par ondes radio, ces outils favorisent l’agriculture de précision, améliorent efficacement les transferts de données, le suivi en temps réel et développent le service. « Bien gérés, les systèmes d’informations (SI) deviennent un avantage concurrentiel évident », souligne Sylvain Redondie de Com DSI, une entreprise de conseil. Aujourd’hui, une entreprise sur quatre de moins de 50 salariés a déjà adopté l’EPR (Enterprise Resource Planning) qui permet d’homogénéiser le système d’information au sein d’une entreprise. Cela n’empêche pas d’autres systèmes (les best of breed) de se développer pour des tâches très spécifiques. C’est le cas d’Hespérid, une société mayennaise qui propose des concepts informatiques et édite des logiciels depuis quatorze ans pour le maraîchage en serre notamment. Ainsi grâce à des puces RFID incluses dans des balles type tennis, il est désormais possible de mesurer les caractéristiques agronomiques et commerciales d’un lot par rapport à un autre lors du lavage de tomates. Le développement des smartphones et autres tablettes donnent lieu aujourd’hui à un développement sans précédent des applications marketing vers le consommateur. Ainsi des sites payants ou gratuits sur le calendrier des fruits et légumes de saison en lien avec des sites de cuisine, la poussée virtuelle de plantes, des informations sur la culture grâce au QRcode (code-barres à deux dimensions) des sachets de semences.
(1) Coût des codes barres et code bidimensionnel entre 0,01 à 2 €, étiquette RFID entre 0,5 à 20 €, le coût des systèmes périphériques variant entre 2 100 et 28 000 €.