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Union européenne
Les stocks des pays importateurs se vident à vitesse grand V

De l’Allemagne à l’Italie, de l’Espagne à la République tchèque, les pommes de terre locales de qualité se font rares. L’exportation comble le manque…

Selon des éléments de Business France repris par le CNIPT, les stocks de pommes de terre dans les principaux pays importateurs, que cela soit au sud ou au nord de l’Union européenne, sont en train de fondre comme neige au soleil.

Au Sud, les primeurs en retard

En Italie, le niveau des stocks est limité au point que plusieurs opérateurs locaux entrevoient de ne plus disposer d’offre de bonne qualité ce mois-ci. Pour l’heure, l’Allemagne, avec sa pomme de terre brossée, est très compétitive alors que la France couvre les besoins en pommes de terre lavées. En primeurs, la récolte est, de plus, annoncée avec du retard : les premiers arrachages seront réalisés vers la fin du mois d’avril et au début de mai. Situation similaire pour l’Espagne où les productions du sud du pays (Murcie, Malaga) commenceront à la même période. La France est du coup bien positionnée pour approvisionner le marché, à court comme à moyen terme, souligne Business France. Enfin, l’offre au Portugal est réduite en pommes de terre de conservation. Comme la demande reste bonne, les produits espagnols et français “passent” bien.

À l’Est, les réserves s’épuisent

En Allemagne, les entrepôts se vident rapidement. Mais les opérateurs essaient de préserver des stocks en Basse-Saxe et en Rhénanie du Nord-Westphalie, et cela pour entretenir les flux entre les Länder. Au Sud (Bavière, Bade-Wurtemberg), la qualité se dégrade. On attend les premières primeurs d’Égypte. Sur la Hongrie, l’offre française est présente depuis novembre mais doit composer avec une pression du produit néerlandais et slovaque plus forte cette année. Enfin, en République tchèque, les stocks de produits de qualité sont pratiquement épuisés et le pays devrait importer 100 000 t d’ici à mai. La France représente 10 % des importations sur cette destination.

La France est bien positionnée pour approvisionner le marché espagnol, à court comme à moyen terme.

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