Les Spécialités
Les citrons de Syracuse arborent leur origine
Depuis peu l’Italie nous offre une production de citrons qui bénéficie d’une reconnaissance européenne au travers de l’IGP Limone Di Siracusa récompensant ainsi le travail acharné depuis de nombreuses années de quelques producteurs amoureux de leur terroir et de leur production phare, le citron. La variété choisie est Femminello car elle possède d’incontestables qualités, gorgées de jus, de vitamine C, d’acide citrique et d’huile essentielle, c’est un concentré de Méditerranée. En fonction des dates de récolte elle se décline en Primofiore pour la production couvrant la période hivernale, le Bianchetto ou Maiolino pour le printemps, enfin le Verdello pour l’été. Ces citrons doivent impérativement être vendus en catégorie extra ou I. Comment le reconnaître ? C’est très simple : chaque colis arbore un magnifique logo ovale dans lequel est dessiné en noir sur fond blanc l’amphithéâtre grec de Syracuse et sur la partie droite deux citrons sont représentés.
Les blettes s’achètent en botte, signe de fraîcheur 
Appelée bette à carde, blette ou encore poirée, elle fait partie de la grande famille des betteraves cultivées issue de l’espèce sauvage Beta maritima originellement présente sur une grande partie du littoral français. La classification de ces variétés couramment cultivées est basée sur la coloration du limbe qui va du vert clair au vert intense. On peut ainsi distinguer : la poirée blonde commune, la blonde à carde blanche dite de Lyon, la poirée à carde blanche frisée, celle verte à carde blanche, enfin la poirée à carde du Chili. On la trouve à la vente en botte, signe de fraîcheur, les côtes doivent être bien blanches sans taches brunâtres ni cassures. Les feuilles doivent avoir un vert intense et ne pas être déchirées. A déguster la blette présente un gros avantage car dans ce légume rien ne se perd. Peu calorique et au goût discret, elle peut s’adapter à tous types de préparations. Les Lyonnais ont su lui donner ces lettres de noblesse avec le cardon à la moelle.
Le pied bleu, un champignon apprécié des Français
Le pied bleu est un champignon assez connu. Il pousse généralement en fin d’automne dans les prairies et à la limite des forêts, généralement dans des zones très riches en matière organique. Il s’agit d’un gros champignon caractérisé par une couleur bleu, bleu-violet sur les jeunes champignons mais qui se ternit par la suite. Sa culture a débuté à la fin du XIXe siècle dans des caves humides sur des tas de feuilles de hêtre. Aujourd’hui la découverte de nouvelles souches hybrides a permis le développement d’une culture intensive à l’instar de son cousin le champignon de Paris. Très bon comestible, il fait partie des champignons les plus appréciés des Français qui reconnaissent en lui une chair épaisse, une bonne tenue à la cuisson, une consistance moelleuse et une saveur discrètement parfumée. Choisir des lots avec des chapeaux bien formés et de belle taille. Comme ses confrères, il demeure fragile. Sa tenue en rayon est donc limitée.
La canne à sucre se trouve au rayon fruits exotiques
Bien connue dans le paysage des pays tropicaux, la canne à sucre fait partie intégrante de leur consommation, de leur histoire et de la culture de nombreux peuples de ces régions du globe. Elle se retrouve sur les linéaires dans l’univers des produits exotiques, où elle poursuit une carrière somme toute assez discrète. A l’origine un simple roseau sucré, elle est devenue, au fil des siècles grâce à la sélection des espèces, une véritable industrie de la production de sucre, concurrente de la betterave. Elle se présente sous la forme d’un morceau de tige cylindrique de 2 à 4 cm de diamètre et d’une longueur d’environ 40 cm. Pour la consommer, il suffit de la briser pour en déguster le jus clair qui y est contenu, vous serez surpris par la quantité importante de jus contenu ainsi que l’immédiate sensation de sucré qui s’en dégage. Dans les pays tropicaux, elle est offerte en friandise aux enfants sages qui en raffolent.
L’orange amère a conquis l’Arabie et l’Europe
L’orange amère ou orange de Séville est issue d’un arbre appelé le bigaradier. Depuis son centre d’origine dans le Sud-Est de l’Asie, en passant par l’Egypte, l’Arabie et la Syrie, la culture de cet arbre et les usages culinaires, aromatiques et médicinaux de son fruit ont conquis l’Asie et l’Europe. Ces essences d’orange amère servent à aromatiser diverses boissons et préparations culinaires, ainsi que les pâtisseries surtout orientales mais entrent aussi dans la composition de parfums. L’industrie pharmaceutique y a recours pour masquer le goût désagréable de certains médicaments. On attribue également à ces huiles essentielles des vertus sédatives, digestives, antidépressives et antispasmodiques. De nos jours ces huiles essentielles sont surtout utilisées dans les industries de l’agroalimentaire et de la parfumerie. Le fruit est plus petit que l’orange douce et a la peau rugueuse teintée de vert ou de jaune. Sa chair est acide, peu juteuse, très amère et contient beaucoup de pépins. Autant le dire, elle est inconsommable en l’état.
La Butternut se place avec les courges et les potirons
On compte plusieurs variétés de Butternut (noix de beurre). Elles appartiennent à la famille des courges américaines, dites musquées. Cette cucurbitacée produit 4 à 7 fruits par pied, de 8 à 12 cm de diamètre pour la partie cylindrique pour un poids moyen de 1,5 kg environ. Elle offre une chair jaune à jaune orangé, fine, beurrée et fondante comme de l’avocat. Avec son goût musqué, on peut l’utiliser crue, râpée ou cuite (velouté, soufflé, frite, gratin, purée, tarte, confiture, flan). Il suffit de laisser libre cours à son inventivité pour créer un plat original apprécié par tous. En rayon, elle trouve naturellement sa place dans l’univers des courges et des potirons. Peu fragile, on évitera toutefois les chocs.
