Retour du Sival
Les semenciers veulent maintenir leur compétitivité
Profitant du Sival, l'Union française des semenciers (UFS) a tenu, lors d'une conférence de presse, à présenter les atouts de la filière potagère. Un seul chiffre. Avec 617 M€ de chiffre d'affaires dont 323 M€ à l'export, la France est le premier producteur européen de semences de légumes. Les semenciers ont insisté pour maintenir les atouts de cette compétitivité, face aux nouvelles réglementations à venir. D'abord l'accès aux ressources génétiques et la liberté d'opérer avec les nouvelles technologies des plantes comme les mutations. Décriées aujourd'hui, elles sont depuis longtemps l'un des outils utilisés par les obtenteurs. La filière souhaite aussi que le catalogue européen, garantie de la reconnaissance du progrès génétique, soit préservé, y compris pour les marchés de niche. Enfin, les obtenteurs demandent que les exigences phytos, incluses dans le nouveau règlement santé des végétaux, soient raisonnables pour les importations de semences. Ils espèrent que les auto contrôles soient validés officiellement et que les moyens de lutte phytosanitaire soient maintenus malgré la réduction des pesticides.