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Salade
Les salades françaises ont le blues

La production européenne de salades s'essouffle et la salade française n'y a pas échappé avec une perte de 150 000 t en treize ans.

Une étude demandée par Légumes de France au CTIFL, montre une baisse régulière des volumes depuis 2000 malgré une relative stabilisation depuis 2010. A 400 000 t fin 2013, ce sont 150 000 t qui ont été perdues en treize ans. A l'excep-tion de la mâche qui progresse à 40 000 t entre 2010 et 2013, soit + 31 % par rapport à la moyenne 2000-2005, toutes les variétés sont concernées par ce recul. Les laitues et les chicorées ont été particulièrement affectées : presque 50 % de moins pour les chicorées et romaines, -   40 % pour la batavia qui reste néanmoins la première salade cultivée en France. En revanche, les marchés voient d'un bon œil la progression des salades de diver-sification (jeunes pousses) dont le volume atteint 20 000 t.

La production française a toujours eu vocation à l'export. « A 75 000 t en moyenne, souligne Gilles Christy du CTIFL, les exportations sont relativement stables mais faibles par rapport aux 1,2 Mt échangées en Europe. » Sur la moyenne 2010-2013 par rapport à 2000-2005, les mâches et autres salades grimpent à 40 000 t, les laitues autres dépassent les 15 000 t, alors que le revers est sévère pour les chicorées (10 000 t) et les laitues pommées (5 000 t). Si la baisse de production est une explication, les opérateurs fran-çais ont perdu de gros clients, comme la Suisse par exemple, qui s'approvisionne maintenant en Italie. Le marché allemand est premier client de la France (35 000 t), suivi de la Grande-Bretagne (beaucoup d'opportunités de croissance en raison de la proximité) qui absorbe 20 % des exportations. En même temps que la production recule, les importations progressent. Elles sont en moyenne à 140 000 t toutes variétés hormis les chico-rées, avec un pic à 165 000 t en 2013.

Enfin, la campagne 2014-2015 a été favorable aux producteurs. Le prix moyen de la batavia (octobre-fin mars) a été de 0,50 €/pièce contre 0,45 € en N-1 (51 jours de crise conjoncturelle). Idem pour la lollo à 0,63 € contre 0,47 €. La moyenne agglomérée est de 0,56 € contre 0,46 €. 

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