Les réactions
• Bernard Géry, président de la SN salade : « La section a envoyé des directives aux OP de Bretagne, de Val de Loire, du Languedoc Roussillon et du Sud-Ouest afin qu’elles cessent de couper car la situation est désastreuse. Globalement, les distributeurs respectent leurs engagements. Mais on en revient toujours au même problème de l’organisation du Sud-Est. Avec plus d’organisation, le problème serait traité différemment (...). Si on appliquait le coefficient multiplicateur, le prix de la salade serait plus élevé au stade détail.»
• Daniel Roche, Modef Paca : « La FDSEA hésite et reste au milieu du gué. Il faut demander des mesures politiques pour sortir de cette crise. Le coef’ multiplicateur n’est pas la panacée, mais la loi est là, il faut l’utiliser. »
• Un conseiller du ministre de l’Agriculture : « Le coefficient multiplicateur, on ne va pas revenir à la même litanie tous les six mois. »
• Claude Rossignol, président de la FDSEA 13 : « Tout s’est passé dans le calme et sans casse, je tiens à vous en féliciter. Je remercie aussi les bassins de production qui ont joué la carte de la solidarité. Je me demande dans le cas contraire, si la Provence en aurait été capable. »
• André Bernard, président de la FDSEA 84 : « Les consommateurs paient de plus en plus cher, et les producteurs sont de moins en moins bien rémunérés. (...) Il faut trouver des solutions en mettant la pression sur les Pouvoirs publics et la distribution afin qu’une partie de la valeur ajoutée revienne à la production. »
• Bernard Reynes, député-maire de Châteaurenard : « C’est une crise structurelle qui nécessite l’intervention de l’Etat. J’ai demandé un rendez-vous avec Michel Barnier, qui suit attentivement le déroulement de la crise. »