Les promotions sur les fruits se font rares
Premières promotions en fruits d’hémisphère sud avec les prunes noires et le raisin à pépin. Le vent chaud a bien réduit l’offre de légumes du Maroc.

Le prix des pommes se raffermit. La demande se déplace vers les petits calibres qui constituent une forte proportion de l’offre d’hémisphère sud. En Europe, la pomme Gala et surtout la Granny commencent à manquer. Les premiers arrivages de Gala d’Afrique du Sud sont orientés vers le marché anglais. En Argentine, le début de récolte de Granny est retardé en raison d’un manque de maturité. Comme prévu, le Brésil propose des fruits bien colorés, en revanche le calibre 65/70 est très dominant. L’essentiel des achats s’est fait à prix ferme. Au Chili, les prix minimums sont élevés car la demande est forte. La Chine et l’Inde sont à l’achat. La part des ventes du Chili vers l’Asie devrait nettement progresser à plus de 7 voire 8 % des exportations, comme c’est le cas depuis trois ans en pomme.
En Europe, les sorties de février sont excellentes. En France, elles ont progressé de 16 % par rapport à la moyenne sur trois ans, en Allemagne de 26 %, surtout en Elstar (+60 %) et Jonagold.
Promotions soutenues en raisin et coup de vent au Maroc
En prune, les arrivages de Lætitia d’Afrique du Sud sont très concentrés. ce qui accentue la pression sur les prix. Les arrivages de Sungold sont plus étalés mais la qualité est très moyenne. La Larry Ann du Chili est presque en pleine saison. Le prix moyen des raisins s’équilibre autour de 8 E le colis de 4,5 kg en calibres L. Les calibres XL sont plus rares cette année. Les promotions portent surtout sur les blancs à pépin, Waltham Cross en tête. Les arrivages du Chili progressent nettement cette semaine. Ils seront importants en première partie de saison, mais la fin serait moins chargée.
Au Maroc, l’offre de légumes est limitée. Les dégâts du dernier coup de vent du désert, le Chergui, ont été importants, surtout pour les haricots dont les prix flambent. La courgette est aussi rare, de même qu’en Espagne. En tomate cerise, les prix sont bien tenus, la progression de l’offre au Maroc ne compense pas la désaffection d’Israël.