Pêches-Nectarines
Les producteurs français vont tester la segmentation en rayon
La production hexagonale de pêches et de nectarines devrait se situer cette année juste en dessous des 300 000 t, une barrière psychologique pour les producteurs. Après trois années difficiles pour ces derniers, Bruno Darnaud, président de l’AOP Pêches-Nectarines, reste déterminé : « Nous sommes inquiets mais pas résignés. On ne s’en sortira qu’en redynamisant le rayon, même si nous sommes conscients qu’il s’agit d’un travail au long terme. » L’AOP va accentuer sa communication. “Pêches d’Ici” disparaît au profit d’une nouvelle signature : “Pêches de nos régions”. De plus, une campagne de publicité radio se déploiera en semaine 25. Mais c’est sur le rayon donc que l’effort de l’AOP se porte. L’image positive des “Vergers Ecoresponsables”, à laquelle les producteurs adhèrent, va être largement utilisée. Surtout, un travail est mené avec la distribution pour segmenter le rayon : il s’agit de répondre aux attentes des consommateurs en matière de goût et de la qualité, en complément de celles de couleur. Des tests sont menés dans deux, trois enseignes autour d’une gamme revisitée : à côté du vrac et de l’offre premier prix, il s’agit de proposer des fruits avec une indication de maturité (à deux, trois jours), concept préféré à celui de “mûr à point” qui n’a pas donné satisfaction. Des propositions six ou huit fruits seront aussi disponibles. Les barquettes porteront une étiquette comportant l’identification du producteur, le logo “Pêches de nos régions”, l’information sur les Vergers Ecoresponsables. L’objectif est ici de capitaliser sur l’expertise produit/marché de l’AOP tout en “éclaircissant” la gamme dans les linéaires.
