Communication
Les producteurs d’endives vont demander un étiquetage sans ambiguïté des promotions
Alors que la campagne générique réinvestit la télévision à partir de fin octobre, les professionnels veulent agir pour une meilleure identification des promotions en magasins.
A partir du 21 octobre, l’endive française sera de retour à la télévision. L’an passé, la publicité avait fait sensation par son côté provocateur et décalé. Cette première campagne 2008 a fait l’objet d’une évaluation et les résultats ont de quoi réconforter les endiviers français. Le message est passé auprès des consommateurs : 89 % d’entre eux savent que l’endive peut se marier avec de nombreux aliments. De plus, 90 % considèrent que le film donne une image moderne de l’endive dont la note globale d’image atteint les 8/10. Plus important encore, une même proportion a eu envie d’acheter plus souvent des endives après avoir vu le film. Cela n’est pas anodin : la campagne endive fait partie d’une promotion “multiproduits” qui bénéficie du soutien de FranceAgriMer et de l’Union européenne qui demande des résultats concrets pour ce type d’exercice.
Suite aux résultats positifs de ce post-test, le film est reconduit sans modification. Une première vague est programmée du 22 octobre au 15 novembre et une seconde, entre le 25 janvier et le 7 février 2010. Plus de 550 spots seront diffusés sur les chaînes nationales et la TNT. Un matériel d’informations spécifiques sera parallèlement diffusé auprès des détaillants et de la GMS. 1 000 hypers et supers recevront un kit (présentoir, livret recettes, flèche). Un matériel similaire sera diffusé à partir de la mi-novembre par les Comités de pilotage sur cinq marchés de gros. Après le succès remporté par l’action auprès des écoles primaires l’an passé (1 800 kits pédagogiques diffusés), celle-ci se tournera vers les collèges.
Mais, la profession désire aussi développer sa « capacité à segmenter selon les circuits de distribution, comme le précise Philippe Bauwin, président de l’APEF (Association des producteurs d’endives de France). Depuis dix ans, un tiers des ventes d’endives passe par le hard discount et plus de 60 % des ventes se font au kilo. Les promotions prix devraient être mieux reconnues par le consommateur. » L’idée serait d’apposer un stick spécifique sur les sachets soumis à promotion. Une demande devrait être rapidement faite auprès de l’interprofession.