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Echalotes
Les producteurs d'échalotes de semis réagissent aux manifestations

Les producteurs d'échalotes de semis et leur semencier Bejo réagissent à la dernière manifestation des producteurs d'échalotes traditionnelles (cf. fld hebdo du 21 janvier 2015). « Les Bretons accusent nos variétés d'être des oignons, explique Yannick Chevray, responsable marketing et support ventes chez Bejo. Mais ils se basent sur une étude du Gevès [cf. fld hebdo du 2 mai 2013] qui a été menée à titre privé, financée par le Cerafel et sans aucune officialisation des autorités françaises. Nos échalotes sont conformes à la réglementation et au catalogue européen et les lignées parentales de ces variétés appartiennent à 100 % à l'espèce échalote. » Côté production, Jean-Marc Tromp, gérant de La Ferme De L'angluse à Nargis (Loiret), qui était producteur d'échalotes traditionnelles il y a dix ans, évoque un prix de 8 800 €/ha pour l'achat des semences, quand les plants d'échalote traditionnelle coûtent entre 1,30 et 1,60 €/kg, soit 3 900-4 800 €/ha. La culture de l'échalote de semis est mécanisée. « Ce qui nécessite tout de même une quinzaine de personnes. Nous employons des jeunes, et non de la main-d'œuvre d'Europe de l'Est », souligne le producteur. Un matériel spécifique est nécessaire pour un investissement, même d'occasion, conséquent : 16 000 € pour un semoir simple, une arracheuse ou une effeuilleuse, selon Jean-Marc Tromp. « A produire, ce n'est pas moins cher, mais nous avons des rendements supérieurs, 35 t/ha, contre 25-30 t/ha pour la traditionnelle. Les semences, produites en France, sont pures alors que les producteurs d'échalotes traditionnelles n'utilisent pas toujours du plant certifié. Les invendus, les mauvaises années, sont replantés. » Les surfaces françaises d'échalotes sont passées de 2 281 ha pour 45 787 t en 2000 à 2 549 ha pour 54 693 t en 2013 (Agreste). « Mais nous ne représentons que 7 % des surfaces et 9 % des volumes, estime Yannick Chevray. Comment peut-on déstabiliser le marché ? L'augmentation des ventes de plastique utilisé pour la culture de l'échalote traditionnelle montre que les Bretons produisent trop. Ils ont des arguments très virulents à notre égard et cela est dommage car ce sont deux échalotes complémentaires. » « Le marché est difficile, nous sommes tous dans la même galère », conclut Jean-Marc Tromp.

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