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Congrès de l'UNPT
Les producteurs de pommes de terre placent la réussite économique au cœur de leur action

Devant une assistance fournie, l'UNPT a fait le point sur les sujets brûlants de la profession. Ils ne manquaient pas.

L'accent a été mis sur la nécessité de structurer encore plus la filière dans un esprit pragmatique et plus ouvert.

Le 11e  congrès de l'Union nationale des producteurs de pommes de terre s'est déroulé les 12 et 13 février à Saint-Malo. Les sujets brûlants (marché, sanitaire, filière...) ne manquaient pas. Président sortant de l'UNPT (il a pris la présidence du CNIPT en décembre), Patrick Trillon n'a pas masqué son amertume devant l'absence du ministre de l'Agriculture, « dans une époque où il faut plutôt privilégier le contact. » Le point sur la campagne 2013-2014 a été fait. Il est noté des emblavements en hausse, particulièrement en Nord-Pas-de-Calais (+ 2 130 ha), en Champagne et en région Centre (+ 500 ha chacun). Cependant, les rendements devraient être faibles à moyens. Ce qui éloigne les perspectives de surproduction pour les cinq principaux pays producteurs européens : une augmentation de la récolte globale de 4,2 % à 23,656  Mt est annoncée par rapport à 2012. En terres bretonnes, connues pour l'organisation des producteurs, l'accent a été mis sur la nécessité de structurer encore plus la filière : la mise en place d'un groupe de travail interprofessionnel pour pérenniser les relations fournisseurs/acheteurs y participe. « Nous avons besoin d'un espace de liberté afin de discuter entre membres de la filière en toute transparence », a précisé Eric Delacour, vice-président. Le dossier sanitaire a aussi été abordé. « Les ravageurs se font de plus en plus pressants. Sur certains parasites, nous arrivons à des impasses techniques faute de solutions. Je crierais presque au génocide économique ici », s'est exclamé Patrick Trillon. Le congrès a été l'occasion pour Didier Lombart (Arvalis) de lancer les défis : stratégie à long terme, travail en réseau, approfondissement des connaissances sur certaines variétés, veille réglementaire élargie... En conclusion, Patrick Trillon a appelé au pragmatisme : « Il nous faut être humble et lucide : le monde est plus ouvert et concurrentiel. Nous devons imaginer des systèmes d'organisation économique plus organisés capables de conquérir des marchés et de conserver une part de la valeur ajoutée ».

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