Hémisphère Sud

Les producteurs d’Afrique du Sud font le point sur leurs exportations d’agrumes

Alors que la campagne de Russie commence pour Anecoop avec le démarrage des exportations d’agrumes vers ce pays avec l’IGP Citricos Valencianos, l’Association des producteurs d’agrumes d’Afrique du Sud a rendu un bilan de ses exportations 2011. En oranges, les envois ont été plus importants vers l’Asie du Sud-Est qu’en 2010. En raison de difficultés d’accès au marché russe plus tôt dans l’année, les volumes exportés ont diminué et atteint les niveaux de 2008 et 2009. L’Europe du Nord et le Moyen-Orient ont vu les envois régresser à moins de 200 000 palettes. Les volumes sont donc en baisse sur l’ensemble des marchés, comparés à 2010. En citrons, la plupart des exportateurs font état d’une bonne conjoncture sur le marché. La Russie est en progression (23 000 palettes) depuis déjà quatre ans et représente dorénavant le deuxième marché de l’Afrique du Sud derrière le Moyen-Orient (45 000 palettes), l’Europe du Nord arrivant en troisième à moins de 20 000 palettes. Et si le Royaume-Uni voit ses volumes chuter (tout comme en oranges) à juste un peu plus de 10 000 palettes, l’Europe du Sud demeure stable avec des envois atteignant les 7 000 palettes. Enfin en pamplemousses, avec une production en forte hausse, l’association indique qu’il n’est pas surprenant de voir tous les marchés progresser en termes d’export. Le plus impressionnant est les envois vers l’Europe du Nord. Si les volumes atteignaient les 70 000 palettes durant les trois dernières années, en 2011 ils ont augmenté à plus de 85 000 palettes. L’Asie, en particulier le Japon, ont reçu 10 % de plus de volumes qu’en 2010. Et comme en citrons, les opérateurs indiquent que la Russie a été un marché plus que privilégié. Pour autant les envois ont progressé comme les années précédentes de quelques milliers de palettes. Quant à l’Europe du Sud et le Royaume-Uni, les envois sont restés stables. Enfin, en petits agrumes, les exportations ont progressé vers le Moyen-Orient et l’Asie, sont restées stables vers la Russie et ont fortement régressé vers le Royaume-Uni.