Raisin de table
Les producteurs affirment la réalité d’un marché pour les variétés précoces
La vente directe organisée par les producteurs sur Avignon a conforté ces derniers sur la réalité d’un contact direct avec le consommateur. Sans pour autant oublier les circuits de distribution.
Le raisin de table français connaît une arrivée chaotique sur le marché. René Reynard, président de la FNPRDT qui a été à l’origine de la vente promotionnelle du samedi 8 août, est satisfait : « Une cinquantaine de producteurs a participé à cette opération. 1 500 colis ont été écoulés à un prix attractif pour le consommateur et rémunérateur pour le producteur. Le colis de 5 kg était proposé à 7 €/kg et pour le même prix, il n’en aurait eu que deux dans certaines enseignes ou magasins spécialisés. Ce fut une excellente opération de communication avec le consommateur et nous avons appris des choses commerciales très fortes. Nous n’avons eu qu’une question sur le bio et après une explication sur nos méthodes e production raisonnée, le client est parti avec un plateau. Idem, pour les pesticides (N.D.L.R. : le procès contre le MDRGF aura lieu le 6 janvier 2010), une seule question d’un consommateur reparti avec deux colis. Globalement, les consommateurs ont été très satisfaits de la qualité du raisin que nous leur proposions. Tous ces éléments prouvent que le consommateur fait confiance à la production française. C’est pour nous, une grande satisfaction. »
Le raisin est autorisé à la vente au déballage les 21 et 22 et les 28 et 29 août : « Je suis satisfait que la FCD reprenne notre action. Nous avons fait la démonstration que le raisin précoce était attendu par le consommateur. J’attends néanmoins, que le raisin proposé à la vente au déballage, le soit à un prix correct pour le producteur. Nous sentons un réel intérêt de la distribution. D’importantes commandes ont été passées en prévisions de ces deux week-ends et même pour le 15 août où des opérations de promotion ont été prévues. » Et René Reynard de conclure : « C’est plutôt positif et démontre que même en l’absence de la “petite distribution”, les choses avancent. J’irai même jusqu’à dire, plus vite que d’habitude. »