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Produits d'import
Les prix moyens sont au plus haut

Pommes, poires et raisins bénéficient des baisses d'offre en exotiques ou fruits rouges et agrumes précoces. En légumes, la demande regimbe face aux prix élevés.

La fourchette des prix en production des variétés traditionnelles de pomme s'élargit un peu par le bas. En deux semaines, le couple Golden-Granny a perdu environ 0,05 € en Emilie-Romagne. On revient sur les prix d'achat moyens de ces cinq dernières années. Les prix sont fermes pour toute la gamme des bicolores. Au Benelux, les prix en production de Jona-gold et Jonagored sont encore en débat. Elstar est à la hausse car elle bénéficie d'un élargissement de son périmètre commercial. A partir d'octobre, ce sera aussi la variété la plus mise en avant dans les catalogues des enseignes allemandes après que Jonagold ait occupé cette place entre la fin d'hiver et l'été.

En Pologne, les espoirs reposent sur l'ouverture du marché chinois. Une délégation d'experts de l'administration chinoise AQSIQ mène actuellement un audit. Mais les ventes en frais seront forcément limitées. Le plus gros potentiel repose sur l'industrie. La pomme de Pologne a l'avantage d'acidifier les concentrés de jus, ceux de Chine ayant pour inconvénient d'être trop doux. Notamment pour les besoins du marché russe qui est un gros pays consommateur.

Flambée de la framboise

En raisin, les prix sont fermes pour toute la gamme. Le Sultana de Turquie est facile à caser sur les places de gros allemande selon le rapport hebdo du BLE. Les fruits rouges sont très chers. L'industrie est très mal approvisionnée en framboise depuis un mois. Les prix d'achat ont passé le cap de 3,50 €/kg. Malgré la progression des surfaces en Pologne, la récolte y est très faible. Le potentiel aurait pourtant doublé en dix ans pour atteindre 120 000 t en 2014.

Les prix ont aussi atteint des niveaux records sur le marché du frais. En Allemagne, ils atteignent 15 €/kg au stade de gros. En myrtille, les exportations de Pologne sont en déclin, la saison se termine précocement. La fraise est aussi très bien valorisée.

Mirages d'Orient

Les autorités russes ont assoupli les contrôles en frontière depuis un mois, surtout en provenance de Biélorussie et aussi de Moldavie. Les destructions de marchandise sont rares.

Les exportateurs marocains sont à la recherche de marchés solvables, surtout pour écouler tomates et petits agrumes. Il faut compenser les baisses d'activité sur la Russie. Le recul du rouble érode le pouvoir d'achat. Comme les importateurs solvables et fiables ne sont pas légions, les distributeurs sont les plus courtisés. Magnit est le plus gros importateur direct, X5 n'en a pas encore fait une priorité. Même les distributeurs peuvent enchaîner les litiges, comme en fin de la dernière saison.

Les exportateurs marocains prospectent les pays du Moyen-Orient mais les quantités achetées et les prix de vente sont plus bas qu'en Russie.

Malgré une charge des arbres plus basse, la récolte de clémentine devrait atteindre un niveau correct. Les fruits sont de plus gros calibre et de nouveaux vergers entrent en production. La ressource en eau est meilleure que l'an passé.

En 2014-2015, la Russie a acheté l'essentiel des clémentines exportées, soit 147 000 t sur 163 000 t.

En tomate, les exportations ont quadruplé entre 2009 et 2014, passant d'environ 15 000 à 60 000 t. Avec des exportations de 365 000 t sur le marché russe, soit 44 % de part de marché, la Turquie reste le principal fournisseur. Thierry Seguin

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