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Produits d’import
Les prix d’achat en production flambent en fruits à pépins

Comme le montrent les prix d’achat en production, le marché des fruits à pépins réagit fortement à la hausse. Celui des légumes est plus terne.

Comme en poire, le marché européen de la pomme est très spéculatif. Les prix d’achat en production flambent à des niveaux records. Ceci du fait de la perte d’un calibre, de la mauvaise coloration et des dégâts liés aux anneaux de gel et aussi au russeting. Au final, la récolte serait donc inférieure aux prévisions. C’est surtout le cas des variétés alternantes comme Fuji dont les prix d’achat en production en Emilie-Romagne flambent à 0,65 euro contre une moyenne de 0,38 euro pour les trois campagnes précédentes. Il faut remonter au début des années 2000 pour retrouver trace de prix d’achat aussi élevés en Fuji.
En Granny, variété très touchée par le gel, le prix en production passe à 0,46 euro contre une moyenne triennale de 0,30 euro.
La tendance inflationniste est plus mesurée en Golden, qui s’échangerait autour d’un cours pivot de 0,35 euro contre une moyenne de 0,25 euro. Après plusieurs campagnes très difficiles, ce prix d’achat en production de la Golden avait déjà été atteint, voire dépassé en 2007 et 2008. Cependant, le marché avait ensuite été décevant, sauf en haut de gamme.
Les achats en production dans les pays de l’Est sont aussi rendus difficiles par les hausses de prix et par l’appétit des acheteurs russes. Des achats extérieurs sont le plus souvent effectués par des négociants ou des grosses coopératives d’Italie et du Benelux.
Par ailleurs, sauf accident conjoncturel, ces écarts de 0,10 ou 0,30 euro à la hausse par kilo en production n’entraînent que des écarts de quelques points d’indice au stade détail.

La demande est trop faible en légumes
L’offre de légumes étant normale, cette gamme souffre davantage de la sous-consommation. La courgette surnage à 0,75 euro départ Almeria. Le poivron et l’aubergine, dont les coûts de production sont supérieurs, sont sur les mêmes niveaux de prix. L’offre de coco plat d’Andalousie est mise en place avec quelques jours d’avance sur celle du Maroc. Les prix baissent par palier autour d’une moyenne de 2,40 euros. De grandes marques relancent le produit.
Les exportations du Maroc débutent en ordre dispersé. Cela devait être le cas pour la plupart des produits car les fortes chaleurs estivales ont incité à repousser des semis. Bien que très variables, les pertes sur les cultures sont peu élevées. Sauf en tomate dont les deux ou trois premiers bouquets ont souvent brûlé.
Les cultures de plein champ de Murcie avaient aussi été mises en place avec deux semaines de retard. Les récoltes de salade et de brocoli débuteront donc en fin de mois. Les récoltes ayant aussi une dizaine de jours de retard dans le Nord de l’Europe, la jonction devrait être assurée.

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