Les plants de jardins continuent de séduire
Le marché du plant de pommes de terre à destination des jardiniers se porte plutôt bien puisqu’il connaît, avec 6 600 000 unités vendues en 2003/2004, une progression régulière par rapport à 2002/2003 (6 200 000 unités) et par rapport à 2001/2002 (5 900 000 unités).
Ce secteur, qui représente 7 % des ventes de plants de pommes de terre en France, est constitué d’une segmentation large et diversifiée aussi bien pour le conditionnement que pour les types de plants, vendus au poids ou comptés…, à laquelle est venue s’ajouter cette année une nouvelle gamme de petits sacs de 500g, 1kg, 1,5kg, 2kg, 2,5kg. Parmi cette pléthore de références, on constate que les plants germés dressés poursuivent une lente régression et ne représentent plus, cette année, que 3 % du marché. Les produits phares demeurent les plants germés en clayettes fermées (37 %), les conditionnements en petits sacs et cartons (60 %).Les plants comptés ont, cette année, représenté plus de la moitié des achats pour le jardin.
Au chapitre des variétés, les trois leaders demeurent Charlotte, Sirtema et Bintje, tout conditionnement et type de plants confondus. On peut également noter des progressions intéressantes pour certaines variétés : Amandine, Chérie et surtout Bernadette qui, en trois ans, est passée de la 73e place du classement à la 28e place. Au total, ce sont 177 variétés qui sont concernées par le marché du plant de pommes de terre pour les jardiniers, mais les 30 premières représentent à elles seules 90 % des ventes.
Le secteur de la production confirme une relative concentration. En effet, on dénombre en 2004, 118 entreprises intéressées par le plant de pomme de terre de jardin contre 264 en 1992. Aujourd’hui, on peut dire que seulement 12 entreprises commercialisent 72 % de la production, soit plus de 150 000 unités chacune.
D’après le Groupement national interprofessionnel des semences et plants (Gnis), cette concentration du secteur, qui coïncide avec une diversification accrue des produits en matière de conditionnement, s’expliquerait par l’évolution de la distribution, de plus en plus exigeante sur le plan logistique.