Maine-et-Loire
Les plans de campagne ont fortement mobilisé lors de l’assemblée générale d’IDfel
Les représentants d’OP étaient réunis pour l’assemblée générale d’IDfel organisée au Lycée de Pouillé près d’Angers. Les adhérents souhaitent tourner la page de ce dossier “insupportable”.
Jean-Louis Moulon, président d’IDfel, a insisté, lors de l’assemblée générale du 30 mai, sur les divers services rendus par la structure à ses quarante-cinq adhérents. « L’année 2012 est marquée par une activité énorme sur les plans de campagne, précise-t-il, avec un soutien direct aux adhérents. » L’équipe animée par Hugues Decrombecques s’est mobilisée à raison de plus d’une centaine de jours, déclinée en réunions, téléphones et préparation de dossiers. « On n’est pas loin d’en avoir terminé avec les OP du Val de Loire », ajoute Hugues Decrombecques. Face à la charge de travail que demande désormais la dernière phase du dossier avec les OP disparues, le conseil d’administration « considère qu’elle [la tâche, ndlr] ne nous incombe que dès lors qu’elle concerne nos adhérents directs. » Le dossier aurait-il des répercussions collatérales comme des pressions sur les outils collectifs ? La station expérimentale La Morinière, société civile détenue très majoritairement par IDfel, voit déjà ses subventions accordées par l’Etat de plus en plus retardées tant et si bien qu’elle a dû augmenter son capital il y a deux ans. « Cette situation qui crée de l’incertitude n’est pas durable dans le temps », affirme Hugues Decrombecques. IDfel a par ailleurs été très actif sur les appuis réglementaires auprès de ses adhérents. « Si les anomalies sur les OP, relève la spécialiste d’IDfel Karine Oswald-Poulet, sont devenues peu nombreuses, celles qui concernent la reconnaissance des OP nous ont, en revanche, fortement mobilisés. 13 % de celles-ci ont fait l’objet d’un dossier majeur, certains allant jusqu’à la suspension de la reconnaissance. » Enfin, IDfel s’implique de plus en plus dans le Gefel et l’Areflh. Elle serait aussi la seule structure fruits et légumes présente dans les groupes de travail régionaux comme Ecophyto et assure pour ses adhérents une veille phyto. Lors de cette assemblée générale, les participants ont apprécié la présentation de l’association espagnole Afrucat qui est au service de cent entreprises cultivant 45 000 ha de vergers et qui fonctionne comme une AOP mais dont les missions sont beaucoup plus larges, des aides financières… à la dératisation !