Fruits d'été
Les pêches et abricots sont estimés à la baisse, l'érosion des surfaces se poursuit
Agreste vient de publier ses premières prévisions de récolte pour les groupes pêches et abricots. Le potentiel de production serait en baisse de 4 % en pêches et de 5 % en abricot.
Les prévisions de récolte de pêches et d'abricots pour 2015 viennent d'être révisées par le Service de la statistique du ministère de l'Agriculture. Au 1er mai, les volumes de pêches, nectarines, brugnons et pavies sont attendus à 221 000 t. A Medfel, 214 971 t avaient été avancées, même si les opérateurs tablaient déjà sur 220 000 t (cf. fld hebdo du 29 avril). Ce niveau de production représente une baisse de 4 % par rapport à 2014 et de 16 % comparée à la moyenne sur cinq ans, compte tenu d'une érosion continue des surfaces (10 100 ha, soit - 2 % par rapport à 2014 et - 13 % sur cinq ans). Le Languedoc-Roussillon, plus gros producteur avec 4 500 ha, perd 5 % de surfaces comparés à 2014 (- 14 % sur cinq ans). « Compte tenu du retard de végétation et d'un éclaircissage prévu peu important, la première estimation est encore provisoire, précise Agreste. Des incidents climatiques ou sanitaires peuvent survenir jusqu'à la récolte et faire évoluer cette estimation. » Côté abricot, les estimations tablent sur une diminution de 5 % des volumes. Malgré cette baisse sensible par rapport à la récolte importante de l'année dernière, cette campagne pourrait se situer au-dessus de la moyenne 2009-2013. Là encore, un retard d'une dizaine de jours est observé. La baisse des surfaces (12 200 ha, soit - 1 % sur un an et - 6 % sur cinq ans) survient sur les trois bassins de production. Les plantations réalisées dans le Roussillon ne compensent pas les arrachages dans le Gard. Dans ce département, quelques variétés accuseraient un déficit très net de production (Orangered par exemple).